Le lobbyiste et expert en investissement, Patrick Onoya, sort de son silence sur la guerre dans l'Est de la République démocratique du Congo et propose des pistes de solution "adéquates". Parmi les stratégies à mettre en place pour couper court à cette agression, Onoya évoque notamment, la relance de deux sociétés industrielles congolaises de traitement des matières premières au niveau local, à savoir : Sokimo et Sakima.
Guerre économique
L'initiateur de l'Asbl "Actions Fatshi 2023" juge qu'il est d'une importance capitale de penser à la résurrection de ces deux firmes congolaises de transformations et de traitement des minerais, gage d'une paix durable dans la partie Est de la RD. Congo et de la sous-région. Il considère, en effet, ce qui se passe à l'Est du pays comme escarmouche basées sur les intérêts économiques.
Ces deux industries, une fois relancées, disposées à l'exploitation des matières premières de façon industrielle, les voisins se verront de plus en plus cuits et auront du mal à opérer comme ils le font maintenant, dit-il. A son avis, l'état de siège serait à la base du soulèvement rwandais.
"Il faut ressusciter la Sakima et la Sokima, c'est très important, car ce sont ces deux sociétés qui vont nous aider à exploiter de façon industrielle nos minerais et couper la route au Rwanda. Je suis partant pour une évaluation, car si le Rwanda s'est levé aujourd'hui, c'est à cause de l'état de siège. C'est par le fait que cette route-minerais a été coupée ; cela nous donne l'occasion d'en finir une bonne fois pour toutes", explique Patrick Onoya.
Tous pour les FARDC
Dans ce sens, il annonce, pour bientôt, le début d'une campagne pour l'éveil patriotique dénommée : " pas une famille sans un enfant aux FARDC ". Le lancement officiel de ladite campagne interviendra le 18 février prochain. D'après lui, celle-ci sera dans le but de renforcer les forces armées congolaises.
"Nous préparons une campagne d'éveil patriotique qui sera lancée le 18 février sous la dénomination : pas une famille sans un enfant aux FARDC. Cela va commencer dans les 10 provinces pilotes dans lesquelles Action Fatshi est représentée (... ) nous allons travailler en synergie avec les autres associations ", signale le lobbyiste, avant d'ajouter : " il n'y a pas mieux que le fils du pays de mourir au front parce que chaque étranger qui meurt au front pour nous coûte cher, d'où le plus important est que les FARDC soient équipées et qu'en terme d'hommes, nous soyons en quantité suffisante pour que les FARDC établissent les stratégies qui conviennent ".