Il était 14h12, soit une heure et 16 minutes avant le coup d'envoi de la rencontre et le public du virage du Wydad avait déjà pris possession des lieux.
43.921 supporters présents
Samedi, les Wydadis étaient les maîtres des lieux, accueillant les Saoudiens d'Al Hilal à guichets presque fermés. Ils étaient 43.921 supporters présents sur les gradins du Stade Prince Moulay, sachant que 45.000 billets ont été mis en vente et la capacité du Stade Prince Moulay Abdellah est de 53.000 places.
Le Wydad, une histoire de famille
Aux abords du Stade Prince Moulay, nous avons croisé, sur le chemin, des supporters qui pressaient le pas. Il y avait, certes, des jeunes venus en bandes, mais on va aussi regarder le Wydad jouer en famille. Un père accompagnant ses deux jeunes enfants, un garçon mais aussi une fille.
Il y avait aussi une dame d'un certain âge qui pressait le pas, entourée de ses deux filles, deux jeunes femmes qui portaient fièrement les couleurs du club : "Le Wydad, c'est une histoire de famille", nous a confié Youssef, fonctionnaire, qui a délaissé ses habits de travail contre le maillot de son équipe de cœur. Youssef, qui a vécu toute sa vie à Rabat, a hérité l'amour du Wydad de son père. Kenza, venue aussi encourager son équipe fanion, évoque également le WAC comme une histoire de famille: "C'est un attachement qu'on reçoit en héritage. Dans ma famille, un oncle était membre du bureau du WAC. De surcroît, on ne peut être autrement que wydadi".
Un DJ pour chauffer l'ambiance
Alors que le public était déjà chauffé à bloc, un DJ aux abords du terrain diffusait de temps à autre de la musique techno et des chansons populaires rythmées pour chauffer davantage l'ambiance.
Les joueurs d'Al Hilal sifflés
Il était 14h40 quand les gardiens de but du Hilal étaient les premiers à faire leur entrée sur la pelouse pour les échauffements d'usage d'avant-match. C'était sans compter sur le public du virage qui les a hués et sifflés. Les joueurs du champ, entrés sur le terrain 10 minutes plus tard, ont eu droit au même traitement. Quelques instants après, l'accueil réservé aux joueurs du WAC était naturellement tout autre.
