L'élection des nouveaux membres du comité directeur de la Police Welfare Association n'a pas eu lieu comme prévu, hier dimanche 5 février. Nombreux sont les membres de la PWA à s'être déplacés pour voter, avec l'espoir d'apporter une bouffée d'air frais à cette association qu'ils qualifient "d'inactive". Leur joie aura été de courte durée. Ils devront patienter jusqu'au 19 février.
Le report des élections a fait beaucoup de mécontents dans la police. Ils espéraient un changement à la Police Welfare Association (PWA). La raison donnée par l'équipe dirigeante, sous la direction de l'ancien DCP Lockhdev Hoolash, pour la non-tenue des élections hier, est l'absence de quorum. En principe, il faut que soit présent un dixième des 4 300 membres que compte la PWA afin que les élections puissent avoir lieu. L'équipe en place n'a pu réunir plus de 400 membres. Finalement, l'élection a été renvoyée au 19 février.
Une équipe de quinze challengers a été constituée et devait prendre part aux élections. Un des participants explique avoir eu des "problèmes" par rapport à la date de clôture des candidatures. "La date de clôture était le samedi 28 janvier à midi. Nous avons mis notre lettre à la poste jeudi après-midi et, en principe, elle devait arriver à destination le vendredi 27 janvier. Malheureusement, avec les pluies torrentielles, tel n'a pas été le cas. Comme c'est une lettre recommandée, samedi, la PWA aurait dû la recevoir. Quand le facteur est allé livrer notre lettre, le bureau était fermé. Il a dû émettre un rapport office closed. La date limite pour le dépôt des candidatures, c'était samedi, il ne fallait pas que le bureau soit fermé. Les shutters étaient ouverts mais la porte était verrouillée. Nous constatons que l'élection ne se passe pas dans l'impartialité. Quand notre lettre de candidature a été livrée le lundi suivant, nous ne savions pas si notre candidature avait été retenue ou pas."
Bon nombre des membres de la PWA sont révoltés à l'idée de l'annulation de l'élection. "On pensait qu'il y aurait du changement aujourd'hui mais cela n'a pas été le cas. Ils ont commencé à relever la présence des membres à partir de 9 h 15 et ils ont mis pens down à partir de 10 h 30. C'est normal qu'ils n'aient pas pu réunir un grand nombre de policiers. Ils n'ont enregistré la présence que d'une centaine de membres sur place. Ils auraient dû prendre en considération que des policiers habitent loin, certains sont toujours on duty et doivent attendre d'avoir fini leur shift pour venir. Tous ces aspects doivent être pris en considération. Ils étaient en route et il y avait encore des policiers dans la queue quand le secrétaire a pris le livre nous disant qu'il y a un lack of quorom. Et il est parti. It's an unfair practice."
Un autre membre confie : "Nous contribuons à hauteur de Rs 275 par mois mais il n'y a pas de transparence. Tous les trois ans, il y a une élection à la PWA mais elle est faite en catimini, sans que les membres ne sachent rien. La PWA publie l'avis seulement dans le journal Le Socialiste. Be kisanela aste sa zournal là alors que d'autres quotidiens sont plus lus ?"
Il se demande pourquoi l'élection de dimanche a été renvoyée. "Ki fer in ravoy eleksion zordi ? Zot inn santi terin pe glise ? Nou bizin ranverse sa rezim la enn fwa pu tout. Nu kontribie et nu entitle loan facility e sertin grants. Assets PWA li anviron 1,3 miliar e kan ou apply loan, ou bizin atan bokou."