La localité de Darou Salam souffre de beaucoup de maux. Il s'agit d'un manque de soutien de la commune de Ndiop mais aussi du Conseil départemental. La preuve, après le violent incendie qui a ravagé un abri provisoire au niveau de leur école élémentaire, l'ombre d'une autorité locale n'a plané dans ce village.
Les populations de Darou Salam Ténéfoul ont décidé de prendre leur destin en main. Après un violent incendie qui a réduit en cendre un abri provisoire d'une classe de CE1, les populations attendent toujours une aide des autorités de la commune de Ndiop dont elles dépendent. Il n'y a pas encore de réactions des autorités locales.
Ibrahima Wade, Docteur en Physique à l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, qui porte leur parole, explique : " nous tenons ce point de presse pour dénoncer le mutisme des autorités locales, après le violent incendie qui a ravagé un abri provisoire dans l'école de Darou Salam Ténéfoul. Les autorités municipales ne sont pas venues pour nous soutenir ou constater les dégâts.
Ce qui est injuste. Nous voulons dénoncer ces actes-là qui ne datent pas d'aujourd'hui. Ce que voulons, c'est que la commune rectifie le tir. Les différents investissements qui ont été réalisés à Ndiop sont l'œuvre de l'Association pour le développement de Darou Salam.
Il s'agit de la construction de notre collège, de notre poste de santé mais aussi de l'acquisition de notre ambulance, grâce aux dignes fils de la diaspora. Cet ambulance est en panne et nous demandons au président Macky Sall de nous doter d'une ambulance ".
Et il poursuit : " nous demandons au président de la République, Macky Sall, de nous venir en aide ". Car, selon lui, leur maire (de Ndiop) " ne fait pas son travail. Nous voulons une extension du réseau électrique, acquis en 2007, au moment où l'actuel chef de l'Etat était ministre de la République ".
Pour Amy Ndong, les femmes sont pauvres parce qu'elles ne bénéficient pas de financements. Les élèves voulaient être relogés au niveau du magasin de collecte de l'arachide, appelé secco, mais les parents d'élèves ont dit niet. Cette rencontre avec la presse est le premier point de leur plan d'action, indiquent-il.