L'option envisagée par les pouvoirs publics de revoir à la hausse la part qui revient aux artistes musiciens, dans le cadre des droits d'auteur, est salvatrice dans la mesure où elle va leur permettre de disposer d'un peu de ressources et de vivre de leurs œuvres.
Les femmes et les hommes qui promeuvent la rumba de diverses manières méritent bien plus que cela. Ils apportent de la gaité aux mélomanes en défendant la culture, les valeurs et les traditions à travers les paroles, les mélodies et les sonorités.
Les artistes seraient honorés de voir leur pourcentage porté à 65% de droits d'auteur contre 35% pour le Bureau congolais des droits d'auteur, l'instance publique chargée du recouvrement. Il ne s'agit pas d'une panacée au regard des difficultés sous lesquelles ploient les musiciens.
La revalorisation des droits d'auteur est une manière d'encourager les artistes à continuer la production musicale et à s'épanouir.
L'inscription de la rumba sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco offre l'opportunité de pérenniser ce style musical hérité des anciens et qui se perpétue en dépit des vicissitudes conjoncturelles. Verser régulièrement aux musiciens les droits qu'ils attendent participe du soutien indispensable à la survie de leur beau métier.