Afrique Centrale: Droits d'auteur

L'option envisagée par les pouvoirs publics de revoir à la hausse la part qui revient aux artistes musiciens, dans le cadre des droits d'auteur, est salvatrice dans la mesure où elle va leur permettre de disposer d'un peu de ressources et de vivre de leurs œuvres.

Les femmes et les hommes qui promeuvent la rumba de diverses manières méritent bien plus que cela. Ils apportent de la gaité aux mélomanes en défendant la culture, les valeurs et les traditions à travers les paroles, les mélodies et les sonorités.

Les artistes seraient honorés de voir leur pourcentage porté à 65% de droits d'auteur contre 35% pour le Bureau congolais des droits d'auteur, l'instance publique chargée du recouvrement. Il ne s'agit pas d'une panacée au regard des difficultés sous lesquelles ploient les musiciens.

La revalorisation des droits d'auteur est une manière d'encourager les artistes à continuer la production musicale et à s'épanouir.

L'inscription de la rumba sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l'Unesco offre l'opportunité de pérenniser ce style musical hérité des anciens et qui se perpétue en dépit des vicissitudes conjoncturelles. Verser régulièrement aux musiciens les droits qu'ils attendent participe du soutien indispensable à la survie de leur beau métier.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.