S'il y a une actualité qui défraie la chronique actuellement au Sénégal et au Togo, c'est bien la gestion des fonds anti-Covid-19.
En effet, suite à un rapport de la Cour des comptes, relatif à la gestion desdits fonds, mettant en relief un ensemble de manquements, sur instruction du procureur de la République du Sénégal, une enquête " préliminaire " a été ouverte afin d'éclairer la lanterne de tous les Sénégalais qui s'interrogent sur cette gestion.
Le peuple sénégalais fonde l'espoir que cette enquête qui a commencé, ira jusqu'à son terme et que les coupables seront identifiés et châtiés à la hauteur de leur forfait. Ce serait à l'honneur des autorités sénégalaises qui, sans doute dans un souci de transparence, voudraient rassurer non seulement le peuple, mais aussi les partenaires techniques et financiers qui, depuis le déclenchement de la crise sanitaire, ne cessent de les accompagner.
Des manquements ont été observés un peu partout en Afrique dans la gestion des fonds anti-Covid. La preuve, les détournements et les malversations commis ça et là, on en compte à la pelle à travers le continent voir et même au-delà. Les cas du Sénégal et du Togo en sont de parfaites illustrations.
Les coupables doivent absolument rendre gorge
Au pays de la Teranga, des voix s'élèvent pour réclamer des comptes, à travers les récentes critiques de la société civile. Au Togo également, la gestion des fonds liés au Covid, pose visiblement problème. Là- bas comme ailleurs, il suffit d'observer le comportement de certains agents de santé commis au contrôle sanitaire dans le cadre de la lutte contre la pandémie, dans certains aéroports, postes-frontières terrestres et autres, pour se rendre compte de la véritable spoliation qui est faite autour de cette maladie ; une véritable mafia organisée qui permet à beaucoup d'agents indélicats de sa bâtir une fortune. Les dirigeants sont donc interpellés. Les coupables doivent absolument rendre gorge. C'est pourquoi il faut monter à l'assaut de cette caverne d'Ali Baba et la démanteler à tout prix. Il y va de l'image de ces pays.