Dans la course de l'adaptation aux nouvelles technologies et dans une logique de développement de son économie numérique, l'univers du digital au Cameroun s'enrichit chaque jour de nouveau acteurs qui proposent des services divers et variés en matière de transactions et paiements électronique.
Cependant, malgré quelques avancées notables et plusieurs facilités louables, beaucoup reste à faire pour améliorer la qualité des services proposés. L'un des points sensibles reste la monnaie électronique. Et le comportement de certains acteurs du secteur ne rassure point. Certaines tendances même frime l'escroquerie et l'arnaque. Par exemple, l'entreprise digiPOS qui mets à disposition une plateforme rassemblant les services de plusieurs opérateurs est depuis des mois en quasi cessation d'activité. Plusieurs utilisateurs de l'application digiPOS se plaignent et sont inquiet de ce qu'ils ne peuvent plus faire un certains nombres d'opérations notamment les transfert d'argent et les paiements de factures.
Quelques fois les opérations sont prises en compte par le prestataire digiPOS mais pas répercutés chez les partenaires. Paiement de facture d'électricité acté et défalqué par digiPOS mais non marqué chez le fournisseur, transfert d'argent impossible à réaliser parfois face aux urgences d'ordre médicales... Voilà autant de désagrément que connaissent les utilisateurs de l'application digiPOS qui voient leur argent perdu et bloqué dans le virtuel. Malgré nos nombreuses tentatives à obtenir des explications et des informations du service client digiPOS, nous n'avons eu aucune réponse à ce jour.
Ria Money Transfer Cameroon filiale d'Euronet Worldwide, Inc., spécialisée dans les transferts d'argent. S'illustre aussi par des écarts qui donnent à craindre. On en veut pour preuve ce client vers qui le transfert d'un montant de 1 600 000 FCFA a été initié depuis l'Allemagne vers le Cameroun. Il a fallu 2 semaines de tractations entre UBA et Ria pour que cet entrepreneur du BTP rentre en possession de cet argent grâce auquel il était censé débuter des travaux sur lesquels il accuse déjà justement d'un grand retard. Cette déconvenue entièrement imputable à Ria n'est qu'un cas parmi tant d'autres qui illustre le calvaire des utilisateurs des services de monnaie électroniques au Cameroun.
Sans faire de fixation sur digiPOS et Ria, c'est sur l'intégralité de ce pan important de notre économie numérique que l'Etat devrait se pencher, question de mieux réguler et assainir le domaine de la monnaie électronique et autres transactions digitales. Ce ressors d'activité devrait être débarrassé de tous les prestataires amateurs, aux motivations douteuses et aux méthodes enfumeuses.