Kinshasa — A Goma, les manifestations contre la Force Régionale de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EACRF) et les Casques Bleus de la MONUSCO, accusés d'inaction face à l'avancée des rebelles vers le chef-lieu du Nord-Kivu, s'aggravent (voir Fides 6/2/2023).
Les barrages routiers, les fermetures d'écoles et de commerces et les marches d'étudiants ont été accompagnés de pillages de magasins et d'au moins une église évangélique fréquentée par la communauté tutsie locale. La MONUSCO a signalé qu'au moins trois personnes sont mortes hier, 7 février, lors d'une attaque contre un convoi de camions qui rentrait dans la capitale du Nord-Kivu après une mission d'approvisionnement à Kiwanja, à environ 70 km au nord de Goma. Le convoi de Casques bleus, qui était accompagné de soldats de l'armée congolaise (FARDC), a été attaqué peu avant son arrivée à Goma par des manifestants qui ont bloqué la route avec de grosses pierres, obligeant le convoi à s'arrêter.
Les assaillants ont ensuite mis le feu à quatre camions dont ils ont volé la cargaison. Trois personnes ont malheureusement perdu la vie au cours des échauffourées, alors que les Casques bleus et les FARDC tentaient de protéger le convoi ", indique la MONUSCO.
Hier encore, pour tenter de rétablir l'ordre à Goma, les militaires congolais ont défilé dans la ville, officiellement pour " rassurer " la population, en deux colonnes de part et d'autre des principaux axes de la ville. Un porte-parole militaire a déclaré qu'"il est nécessaire de faire face aux manœuvres de l'ennemi visant à semer la psychose dans la population de Goma que la ville n'est pas défendue par l'armée nationale". Les militaires ont ensuite procédé à l'enlèvement des barricades érigées par les manifestants ces derniers jours.
Enfin, des rapports font état d'affrontements entre le M23 et les soldats de l'armée congolaise dans le territoire de Masisi.
Les assaillants ont ensuite mis le feu à quatre camions dont ils ont volé la cargaison. Trois personnes ont malheureusement perdu la vie au cours des échauffourées, alors que les Casques bleus et les FARDC tentaient de protéger le convoi ", indique la MONUSCO.
Hier encore, pour tenter de rétablir l'ordre à Goma, les militaires congolais ont défilé dans la ville, officiellement pour " rassurer " la population, en deux colonnes de part et d'autre des principaux axes de la ville. Un porte-parole militaire a déclaré qu'"il est nécessaire de faire face aux manœuvres de l'ennemi visant à semer la psychose dans la population de Goma que la ville n'est pas défendue par l'armée nationale". Les militaires ont ensuite procédé à l'enlèvement des barricades érigées par les manifestants ces derniers jours.
Enfin, des rapports font état d'affrontements entre le M23 et les soldats de l'armée congolaise dans le territoire de Masisi.
