Congo-Brazzaville: Affaires maritimes et fluviales - La France va appuyer le secrétariat permanent

Le secrétaire permanent du comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, a exprimé le 7 février à Brazzaville un certain nombre de besoins, dans les domaines maritime et fluvial, à l'ambassadeur de France au Congo, François Barateau, pour un appui permettant de bien mener sa mission à caractère interministériel.

Les besoins exprimés par le Sepcim-aemec concernent l'accompagnement de la France sur le lancement de l'Institut des hautes études maritimes et fluviales ; le renforcement des capacités maritimes et fluviales, la stratégie nationale des mers et des eaux continentales à l'instar d'autres pays dont les stratégies ont été financées par les partenaires au développement. Aussi, en dehors du partage d'expériences, il y a la création d'un Ordre du mérite maritime et fluvial pour tous ceux qui œuvrent dans les domaines de la mer et des eaux continentales, inclus dans le programme d'activité 2023 de ladite institution ainsi que la révision de l'arrangement administratif entre le Congo et la France qui date de plus de dix ans.

Par ailleurs, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck et François Barateau ont évoqué les aspects liés à l'hydrographie, à la cartographie et à l'équipement pour permettre à la structure d'accomplir sa mission de "continuité plus". Sur le rôle que la France aura à jouer dans la montée en puissance de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a souhaité que ce pays se penche du côté des eaux continentales.

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Ainsi, il a rappelé la volonté exprimée par le président de la République d'avoir créé, pour la deuxième fois en l'espace de dix ans, le ministère de l'Economie fluviale et des Voies navigables. Ainsi, lors de la première conférence maritime de la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale, tenue du 17 au 23 janvier de cette année à Kinshasa, en République démocratique du Congo, le Congo a réussi à introduire la dimension des eaux continentales "partagées" dans les approches de la Communauté. C'est dans ce sens que Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a, par ailleurs, développé le concept de la francophonie maritime auprès du diplomate français.

Une mission permanente de la France dans le golfe de Guinée

" Avec l'ambassadeur de France, le secrétaire permanent a un partenaire à son écoute. Un conseiller marin sera à votre disposition si vous le souhaitez, pour essayer d'avancer ensemble dans ce domaine, axé sur la dimension des fleuves à laquelle l'accent n'est pas mis instinctivement ", a indiqué l'ambassadeur de France. Sur cet aspect, l'accent sera mis aussi bien sur les Centres des opérations maritimes que les Centres des opérations fluviales.

En complément d'information, l'attaché à la défense qui a accompagné l'ambassadeur, le colonel Yannick Agazzini, a rappelé que la France a une mission permanente dans le golfe de Guinée et a toujours soutenu le processus de Yaoundé. Les contacts avec les institutions françaises seront facilités. Selon lui, l'appui sur le combat fluvial avait déjà été amorcé à travers une formation et un don de cinq bateaux en septembre dernier.

L'ambassadeur de France n'est pas sorti de cet échange les mains vides. Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a, en effet, mis à sa disposition un exemplaire de la revue africaine "Des Affaires maritimes et des transports", dont il espère avoir un accompagnement multiforme ; un de ses derniers ouvrages publiés, "Le droit maritime dans la zone Cémac, avec une dédicace ; " L'hommage rendu en mémoire de Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou" et le livre "Droit du Congo" publié dans un contexte particulier de l'association Henri-Capitant Congo depuis trois ans.

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