Paul Nsapu Mukulu, Président du Bureau Provisoire de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, CNDH en abrégé, a animé le lundi 06 févier 2023, l'Assemblée plénière consacrée uniquement à la signature du règlement intérieur de cette institution citoyenne d'appui à la démocratie en République Démocratique du Congo. Cette cérémonie qui s'est déroulée dans la grande salle des réunions de la CNDH, a connu la participation de tous les neuf membres la Commission récemment nommé par le Président de la République.

Le président du Bureau provisoire a fait savoir que la séance des signatures du règlement intérieur du jour est la suite des séances antérieures qui ont eu lieu du 1er au 4 février 2023 après l'investiture des membres de la CNDH par le Président de la République, Chef de l'Etat.

A en croire Paul Nsapu, la dernière tâche du Bureau Provisoire composé du doyen d'âge, assisté de deux membres les moins âgés, reste l'élection du Bureau définitif de la Commission Nationale des Droits de l'Homme.

Une étape qui interviendra dès que la Cour Constitutionnelle aura déclaré conforme à la Constitution le règlement intérieur comme le stupide l'article 45 alinéa 1º de la Loi organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle.

Il a ainsi reconnu que les attentes de la population sont nombreuses, surtout en cette période où la République Démocratique du Congo subit l'agression de la part de la République du Rwanda.

Selon le patron de la CNDH, cette agression appelle à une mobilisation dynamique de la Commission Nationale des Droits de l'Homme. Mais aussi, en cette année électorale, "notre Institution d'Appui à la Démocratie devrait se préparer à jouer efficacement son rôle d'accompagnement de ce processus et ce, en vue de garantir et de sauvegarder l'exercice des droits et libertés publiques y relatifs" a-t-il confirmé.

C'est ainsi qu'il a exhorté les Membres de la Commission Nationale des Droits de l'Homme afin de mettre ensemble nos idées, nos compétences, nos intelligences, nos ferveurs, nos réseaux et nos ressources pour consolider la CNDH dans sa pluralité afin qu'elle puisse contribuer à la protection et à la promotion des droits de l'homme en République démocratique du Congo.

Avec ce nouveau souffle nouveau apporté à la Commission Nationale des Droits de l'Homme, nous devons âtre des acteurs qui feront de leurs mieux pour que les droits de l'homme soient une réalité.

Faire en sorte que l'homme congolais, la femme congolaise soit dans le cœur de tous les programmes ou au centre de tous les programmes de promotion de valeur de la protection, de valeur de dignité humaine, note-t-on.

Paul Nsapu Mukulu a notamment déploré l'état du siège de la commission nationale des droits de l'homme à Kinshasa. " Vous pouvez vous-même voir dans quel état se trouve ce siège de la commission nationale des droits de l'homme", a-t-il lancé. Pour ce faire, il a promis de travailler pour revaloriser cette institution à l'appui à la démocratie.

Nous constatons aussi que la grande vision des autorités congolaises sur les questions des droits de l'homme," c'est dans ce contexte que nous devrions aussi aider ce patrimoine pour qu'il reflète le respect que nous avons pour les valeurs de dignité humaine". Voilà pourquoi, nous allons commencer par revaloriser cette institution à l'appui à la démocratie en travaillant notamment avec la base et les associations des droits de l'homme.

Signalons par ailleurs qu'après signature par les membres de la commission, le règlement Intérieur de la CNDH a été déposé le même jour dans les après-midi, à la cour constitutionnelle afin de constater la constitutionnalité de ces textes.