Congo-Kinshasa: Halte aux tortures publiques de femmes et d'enfants à Salamabila, Maniema - Sama Lukonde prend des mesures répressives

Préoccupé par la situation qui prévaut dans la province du Maniema, notamment des cas de violations des droits de l'homme caractérisés par des actes de torture publique de femmes et d'enfants à Salamabila, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a réuni autour de lui, ce mardi 07 février 2023, à la Primature, quelques membres de son gouvernement, notamment le VPM de l'Intérieur, le Ministre des Droits humains, le Ministre de la Défense nationale et anciens combattants, le Ministre de la Santé ainsi que quelques membres de son cabinet, afin de tabler sur la question et d'adopter des mesures pour y remédier.

Selon le Ministre des Droits humains, Fabrice Puela, qui a fait le compte rendu à la presse, il était question de passer en revue cette situation très alarmante qui porte atteinte à la vie des femmes et des enfants, et qui sème l'insécurité dans la province du Maniema, afin d'envisager des mesures idoines.

" L'opinion se souvient que le Ministre des Droits humains que nous sommes, avions reçu une grande délégation de Députés nationaux, de Sénateurs, de Députés provinciaux et autres notables de la province du Maniema, autour des cas de graves violations des droits de l'homme que nos compatriotes de cette province vivent. On ne peut pas s'en cacher. Le Premier Ministre nous a convoqués, les différents responsables, pour étudier la réponse du Gouvernement qu'il faut apporter à nos compatriotes par rapport à cette grande préoccupation de violations des droits de l'homme. Nous avons donc échangé pour envisager ce que le Gouvernement doit faire ", a déclaré Albert Fabrice Puela.

A l'instar de son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Tshisekedi, le Premier Ministre est très attaché au respect des droits de l'homme.

" Le corps de la femme est sacré. Tout comme tout autre corps. C'est à travers la femme que nous venons au monde. On ne peut pas se permettre de faire la Loi en pleine République Démocratique du Congo, appliquer la charia, se mettre à flageller les femmes qui porteraient les pantalons ou les petites robes. On ne peut pas tolérer cela, et c'est pourquoi nous avons été autour du Premier Ministre pour envisager ce qui doit être fait ", a-t-il ajouté.

Il y a lieu de signaler que ces actes de torture et violences contre ces paisibles citoyens, principalement les femmes, sont perpétrées par des groupes armés non autrement identifiés à Salamabila, dans le territoire de Kabambare, dans la Province du Maniema. Le Chef du gouvernement qui prend cette situation au sérieux, n'entend ménager aucun effort pour y mettre fin.

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