À la veille de la Journée mondiale de la radio, l'agence Sputnik a organisé une table ronde avec des diffuseurs d'Afrique où ce type de média est très populaire. Les perspectives de développement des podcasts, les avantages des différents types de diffusion ainsi que les particularités du travail avec un public jeune ont été au menu.
Le 13 février est la Journée mondiale de la radio, proclamée par l'Unesco en 2011 et approuvée par l'Assemblée générale des Nations unies en 2012. À l'occasion de cette journée, une discussion avec des diffuseurs d'Afrique a eu lieu dans l'agence Sputnik. Elle a réuni des responsables des médias de l'Algérie, du Mali, du Sénégal, de la République du Congo, de la République démocratique du Congo et de la Russie.
Les participants à la téléconférence ont noté le rôle de la radiodiffusion sur le continent africain. En Afrique "la radio FM reste le média le plus populaire" et écouter la radio fait "partie de la culture et de la tradition familiale", a déclaré le président de l'Union africaine de radiodiffusion, Grégoire Njaka.
Le directeur général de la radio algérienne, Mohamed Baghali, pour sa part, a souligné qu'il était nécessaire de développer un dialogue entre les peuples russes et ceux des pays africains à travers les médias.
"L'Afrique d'aujourd'hui n'est pas une question de malnutrition, de danger et de sécheresse. L'Afrique a une dynamique de développement positive et une grande classe intellectuelle. L'Afrique d'aujourd'hui est un continent qui se dirige vers la prospérité", a-t-il indiqué.
Le président directeur général de la radio MaliBa FM, Baba Cissouma, a noté la prévalence et l'accessibilité de la radiodiffusion. Le Mali seul compte 413 sociétés de radios privées.
Le directeur de la communication chez la chaîne congolaise "DRTV", Bob Lokoli, a distingué parmi les principaux avantages de la radio la capacité de couvrir de vastes zones avec un public diversifié, tout en conservant une plus grande liberté d'expression par rapport aux autres types de médias.
Au cours de la séance de questions-réponses, les experts ont évoqué le prochain deuxième Sommet Russie-Afrique, qui se tiendra en juillet à Saint-Pétersbourg. Martin Sebujangwe, rédacteur en chef à radio "Okapi" de RDC a exprimé l'espoir que le public africain serait largement informé du prochain sommet, car il " donnera un nouvel élan aux relations russo-africaines, y compris dans l'espace médiatique".
Sputnik Afrique a pris part dans la discussion et partagé son expérience dans la création de podcasts radio avec les collègues africains. Les responsables de la "Radio Sputnik" en Russie ont souligné l'importance d'une couverture active auprès du public russe de la diversité des pays, des langues et des cultures africaines y compris à la veille du sommet Russie-Afrique.