La onzième édition des JIOI de 2023 débutera dans six mois à Madagascar. à ce jour, rien n'a été ficelé et le doute commence à s'installer. Madagascar sera-t-il prêt à temps?
Aucune information ni écho de la part des tenants du pouvoir de décision. À six mois du début de la XIe édition des Jeux des iles de l'océan Indien (JIOI) qui aura lieu à Madagascar, du
25 août au 3 septembre, rien de tangible n'indique la détermination de l'État à héberger ce grand rendez-vous régional des sportifs. Bien des gens commencent à s'inquiéter car ni le pouvoir central ni le ministère de la Jeunesse et des sports ne se penchent sur l'affaire pour donner des explications et enlever les doutes. Pour interpeler les responsables, nous demandons qui sont les membres du COJI et ses démembrements, quelles entités et quelles personnes responsables vont s'assurer du bon déroulement de la compétition, qui sont les responsables de chaque discipline, le système des ministres coachs sera-t-il d'actualité durant ce grand rendez-vous sportif indo-océanique?
Pour répondre à ces questions, à partir de ce jour, des mesures drastiques doivent être prises. Jean Marc Rafaly, parent d'athlète, commente: " À six mois de l'ouverture des JIOI, le 25 août, rien n'a été mis en place, l'État reste muet et aucune information fiable ne sort. Qui est la personne responsable pour signer le chèque, où est le compte bancaire car pour tourner la grande équipe, il faut un signataire et un compte bancaire bien déterminé pour honorer les salaires et les prestations... "
Risques gros
Pour répondre à toutes les éventualités, plusieurs départements doivent être instaurés: communication, logistique et transport, sécurité et autres. Hormis l'instauration de divers départements, aucun travail de chantier n'est encore lancé ou presque, en ce qui concerne les infrastructures. " Le stade d'Alarobia, à ce jour, reste dans son état lamentable, aucune amélioration ni rénovation. En sport, il n'y a pas de miracle. L'athlétisme est l'une des disciplines qui rapportent le plus de médailles à Madagascar, mais avec l'état actuel des choses, Madagascar risque gros et il est fort possible que l'organisation de la XIe édition des JIOI de 2023 lui soit retirée. À moins que pour sauver la face malgache, elle ne soit reportée l'année prochaine ", confie Ainamamy Ramaronjatovo, parents d'athlètes.
Côté infrastructures, rien n'a commencé en ce qui concerne la piste d'Alarobia. Les 11, 12 et 13 janvier, l'expert mauricien Vivian Gungaram a fait un état des lieux de la piste du stade Barea à Mahamasina. Il a expliqué que " Mahamasina pourra recevoir l'athlétisme à condition que toutes les installations requises soient installées (rivière, aire de lancement... ) ". En ce qui concerne la piste d'Alarobia, elle doit être complètement rasée et remplacée en totalité. Cet expert reviendra au mois d'avril pour décider de ce qui va se passer en ce qui concerne les JIOI. La balle est dans le camp de l'État.