Réunis en conférence ce mercredi 08 février 2023, ces acteurs politiques et sociaux ont laissé entendre que l'appel à un autre cadre de dialogue en Guinée, serait une cacophonie et un débat stérile. Ce collectif ayant pris part à ce cadre de dialogue institué par les nouvelles autorités, estime que ceux qui ont refusé d'y prendre part à ce dialogue inter-guinéen n'auront que les yeux pour pleurer.
"Le CNRD aujourd'hui devient un passage obligé. Il faut qu'on essaie de conjuguer avec le CNRD pour un retour à l'ordre constitutionnel. Si celui qui était capable hier d'inviter à des manifestations de rue, de contraindre l'autorité à changer de décision, on ne peut plus le faire, c'est qu'on n'est plus lourd. Il faut qu'on arrête", ont-il indiqué à la presse, comme pour dire que la question du poids politique des partis politiques n'a pas de sens en période de transition.
"Le poids lourds aujourd'hui c'est le CNRD. Qu'ils sachent qu'au CNT nous sommes tous 1-1. Moi j'ai 1, l'UFDG a 1, donc c'est 1-1. Nous devons maintenant nous évaluer lors des élections. Si on n'arrive pas à obtenir des députés, là on va voir qui est lourd, qui n'est pas lourd", a martelé au nom de la convergence, le président du parti ADG-BOC, Dr Ibrahima Sory Diallo.
Pour ces cadres, plus question de revenir à un nouveau dialogue, encore moins de le délocaliser, puisque les partis réticents avaient tous les moyens pour faire face à ce dialogue.
"Je pense bien qu'on a déjà fait le dialogue en Guinée. Il n'est plus question de le reprendre ni le délocaliser. Avant l'ouverture de ce cadre de dialogue inclusif inter-guinéen, tous les acteurs socio-politiques ont été consultés et aucun n'a été exclu. Que ceux qui ne sont pas venus s'assument. Tous les partis sont composés des cadres, si ceux qui ne sont pas là sont en porte-à-faux avec la justice, ils pouvaient se faire représenter par la justice par les cadres de leur parti ou de leur coalition, au lieu de bouder carrément le dialogue", a fait remarquer à son tour, Mme Aïcha Barry.