En Centrafrique, les services de soin dans les hôpitaux publics sont perturbés par un mouvement de grève qui a débuté mercredi 8 février. Les personnels y réclament entre autres l'amélioration de leurs conditions de travail. Le ministère de la Santé tente en retour d'apaiser les tensions.
En Centrafrique, le personnel des hôpitaux publics est en grève depuis le 8 février 2023. Il revendique entre autres l'amélioration des conditions de travail et le paiement des primes Covid-19. Ce mouvement paralyse les services et plusieurs malades n'ont pas pu bénéficier de soins médicaux malgré le service minimum.
En parcourant les grandes formations sanitaires de la capitale, la grève lancée par le personnel de santé est observée par les médecins.
Selon Sandrine Biani, secrétaire générale du Syndicat autonome du personnel de santé, quatre principales revendications ont été déposées sur la table du gouvernement : " Nous avons observé cette grève depuis mercredi. Jusque-là, rien n'a été acquis : à savoir les statuts particuliers du personnel de santé, les situations de prime Covid 2021-2022... Nous avons demandé les États généraux du ministère de la Santé, ainsi que l'intégration en masse du personnel contractuel. "
Le gouvernement réclame confiance et patience
Ce mouvement de mécontentement n'épargne pas le fonctionnement des hôpitaux et impacte durement la prise en charge des malades, malgré le service minimum. Le gouvernement appelle le personnel soignant à la prise de conscience.
" J'exhorte que ceux d'entre vous qui ont voulu manifester leur mécontentement à revenir à la raison et à continuer à faire confiance au gouvernement qui ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, en dépit des conditions socio-économiques difficiles, a déclaré le Docteur Pierre Somsé, ministre de la Santé. Enfin, je demande à la population de garder la confiance et de croire en leur service de santé qui sont disponibles et engagés à leur fournir les soins dont ils ont besoin ".
Selon les mécontents, si rien n'est fait, la grève va se prolonger jusqu'à satisfaction de leur demande.