Dakar — La Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) juge satisfaisant le bilan de la phase aller des championnats de ligue 1 et 2 de la saison 2022-2022, au terme de laquelle 144 matchs ont été joués, indique son directeur exécutif, Amsatou Fall.
"Le bilan de cette phase aller est satisfaisant parce que sur l'ensemble des 144 matchs de ligue 1 et 2 que nous avons suivis, il y a eu à peu près que deux incidents majeurs. Il faut s'en féliciter. La satisfaction, cette année, a été le fait de la planification par rapport à la programmation", a-t-il expliqué, jeudi, lors d'une rencontre avec la presse.
Les matchs Jaraaf-As Pikine et Pikine-Génération Foot ont été émaillés de quelques scènes de violence. Mais, "le risque zéro n'existe pas dans les compétitions", a-t-il fait remarquer.
Ainsi, "il faut toujours se munir de toutes les garanties au niveau de la sécurité, des supporters pour que véritablement on fasse des compétitions sans violences", a-t-il suggéré.
Lors de la rencontre avec la presse destinée à faire le point sur la phase aller des championnats de ligue 1 et 2 après 11 journées, il a mis l'accent sur les points forts de cette première partie de saison.
"Ce que nous retenons comme point fort majeur de la phase aller, c'est la régularité des compétitions. On n'a pas sauté un seul week-end pour le déroulement du championnat professionnel. Conformément au calendrier que nous avons arrêté depuis le début de la saison, les matchs se sont bien déroulés", s'est-il réjoui.
La saison 2022-2023 reprend ses droits ce week-end après quelques jours de trêve liée à la participation du Sénégal au Championnat d'Afrique des nations. Malgré quelques difficultés notées, "il y a une régularité dans les compétitions", a-t-il salué.
Le chargé de programmation de la LSFP rappelle que "le stade Demba Diop est en chantier", situation qui fait que, selon lui, seul celui d'Iba Mar Diop était disponible au niveau de Dakar.
"A Amadou Barry, on a joué que deux fois là-bas. Souvent les matchs se jouaient entre Ibrahima Boye et Alassanee Djigo. Il fallait faire la programmation et le suivi. S'y ajoutent les stades qu'on partage avec le mouvement navétane. C'est de la gymnastique, mais tout s'est bien déroulé", a conclu le directeur exécutif de la ligue pro.
