Le Centre marocain de conjoncture (CMC) vient de publier un nouveau numéro de sa lettre mensuelle "Maroc Conjoncture", un spécial portant sur "Le pourtour méditerranéen : Quelle dynamique d'intégration ?".
Ce spécial s'articule autour de plusieurs axes portant notamment sur "Le changement climatique et la transition énergétique : Quelles articulations dans les pays méditerranéens ?", "Contribution du Maroc à la régulation migratoire : Un partenariat méditerranéen gagnant-gagnant", "Les échanges commerciaux méditerranéens : Pour une réduction de l'asymétrie des rapports Nord- Sud et "Espace méditerranéen : Quelle dynamique d'intégration ?", indique le CMC dans un communiqué.
Ainsi, rapporte la MAP, ce nouveau numéro note que la région méditerranéenne est "particulièrement vulnérable" au changement climatique comme le constatent les rapports successifs du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) et plus récemment du MEDDEC (The Mediterranean Experts on Climate and environmental).
"Répondre aux besoins croissants en matière d'approvisionnement et d'infrastructures énergétiques, tout en prenant en compte les défis de l'atténuation, de l'accès à l'énergie et du développement, figure parmi les grands enjeux de l'espace méditerranéen", souligne le CMC.
Concernant l'axe sur la "Contribution du Maroc à la régulation migratoire : Un partenariat méditerranéen gagnant-gagnant", le centre fait savoir que la célébration de la Journée internationale des migrants (Rabat, décembre 2022) a été une occasion pour rappeler le potentiel contributif, véhiculé par des mouvements migratoires, porteurs de valeurs en faveur du changement, du renfort économique et du progrès social, au profit des communautés d'accueil.
Par ailleurs, la publication relève, dans un autre axe, que les pays du pourtour méditerranéen sont liés par l'histoire et la géographie mais leurs niveaux de vie, leurs régimes politiques et leurs modes de vie sont très différents. A cela s'ajoute, parfois, "l'existence de conflits ouverts entre ces pays".
Dans un autre sillage, le spécial estime que dans un contexte changeant, l'intégration en Méditerranée doit en conséquence être "repensée pour aller au-delà du simple commerce" afin d'ouvrir cet espace à des horizons plus larges de partenariat intégrant les dimensions politique, économique, financière, sociale et humaine et élargissant la coopération aux espaces européen et africain.