La régions des Savanes (Nord) doit affronter la pauvreté et le terrorisme.
Une double peine.
Le gouvernement a lancé il y a plusieurs mois un programme d'urgence en faveur de cette zone.
Une réunion a eu lieu jeudi autour du Premier ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, et des partenaires techniques et financiers.
Les pouvoirs publics ont impérativement besoin de soutiens financiers pour mettre en oeuvre cette stratégie.
Pour Aliou Dia, représentant du PNUD à Lomé et porte parole des partenaires internationaux, il faut faire davantage pour mettre la région à l'abri de la violence et de la déstabilisation.
Il manquerait 35 à 36 milliards de Fcfa pour atteindre les objectifs fixés.
50 milliards ont déjà été consacrés à ce programme, a indiqué Kanka-Malick Natchaba, le secrétaire général du gouvernement.
Concrètement, cet appui a permis d'améliorer de 15 à 20% le réseau de pistes rurales, de fournir de l'eau potable à 80.000 personnes et d'apporter de l'électricité à 15.000 foyers.
C'est bien, mais il faut faire beaucoup plus permettre à cette région de s'engager sur la voie du développement.