Les artistes rufisquois entendent faire une participation réussie au prochain Festival international culturel et environnemental de Kabadio (Ficek). Pour ce faire, les meilleurs danseurs du département ont été sélectionnés au terme d'un atelier de formation aux techniques de danse contemporaine. Un atelier offert par la fondation SOCOCIM avec le concours d'une spécialiste venue de France.
Afin de permettre au département de faire une bonne figuration au prochain Festival international culturel et environnemental de Kabadio (Ficek), prévu en Casamance du 24 au 26 février, 12 danseurs rufisquois ont bénéficié d'un atelier de formation d'une semaine sur les techniques de la danse contemporaine. Une formation délivrée par une spécialiste venue de France, en collaboration avec la fondation SOCOCIM. A l'issue de cet atelier, les six meilleurs ont été sélectionnés pour représenter Rufisque à ce festival qui en est à sa 3ème édition. " Je voulais voir ce que je pouvais apporter avec la danse contemporaine. La suite en Casamance, c'est dans cette idée d'échange culturel (... ) C'était un vrai bonheur de faire ça ", a expliqué Adèle Boisgrollier, mercredi, à l'occasion de la cérémonie de clôture de l'atelier. Moment choisi pour donner la liste des six danseurs qui ont été sélectionnés à partir de critères comme l'ouverture au style ou encore l'adaptabilité du corps.
Cet atelier, de l'avis des danseurs, a été une excellente chose pour eux, il leur a permis de découvrir d'autres facettes de leur métier qui, jusque-là, leur étaient inconnues. " C'était difficile au niveau de notre corps parce que les corps n'étaient pas adaptés à ce style. Mais, au fil du temps, on a pu gérer la chose et s'adapter ", a reconnu Omar Bâ, spécialisé dans l'afro-danse avant d'ajouter au nom de ses collègues, " on a eu à mieux apprendre de notre corps, avec des croquis de notre silhouette, et avec Adèle, on a eu des méditations, du yoga, pour connaitre notre corps et savoir mieux bouger ". Selon l'administratrice de la Fondation Sococim, Patricia Diagne, cette formation s'inscrit dans l'agenda des activités que la fondation offre aux jeunes. En perspective des journées du festival, elle a assuré les représentants du département, de l'accompagnement de la fondation à Kabadio. Tous les participants à cet atelier ont reçu une attestation de formation délivrée par Mme Boisgrollier qui a avoué être tombée sous le charme du Sénégal avant de promettre d'ouvrir une compagnie au pays. " J'ai l'impression que ces deux régions ne communiquent pas tant que ça ", a-t-elle posé, notant que son objectif, à terme, est de créer une compagnie de danse contemporaine au Sénégal, pays dont elle est tombée amoureuse.