Congo-Brazzaville: Affaires maritimes et fluviales - Le secrétariat permanent et l'Italie examinent les mécanismes de collaboration

Le secrétaire permanent du comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales (Sepcim-aemec), Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, et l'ambassadeur d'Italie au Congo, Luigi Diodati, ont conjointement examiné, le 9 février à Brazzaville, les mécanismes à mettre en place pour une meilleure collaboration entre les deux parties.

Au cours de l'entrevue avec le diplomate italien, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck a souligné que le Secrétariat permanent est une structure de coordination, de mutualisation de moyens et d'intérêts de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales. Sous la présidence du Premier ministre, le Sepcim-aemec rassemble seize ministères. La structure participe à la veille règlementaire et à la surveillance d'un certain nombre de processus.

Ainsi, le secrétaire permanent a demandé à Luigi Diodati d'harmoniser les futurs accords entre les parties concernées. Les précédents signés en l'absence du Secrétariat permanent excluaient un certain nombre de dispositions importantes en vertu de la veille règlementaire et des questions de sûreté ainsi que de sécurité maritimes. Selon Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck, les parties signataires doivent regarder si les questions sont toujours d'actualité, en vue d'appliquer la théorie de l'imprévision.

Par ailleurs, à propos de l'accord relatif au transport maritime, signé entre le Congo et l'Italie en 2006, le secrétaire permanent a souhaité qu'il soit revisité. Il a invité l'ambassadeur d'y apporter un regard diligent sur ce qui pourrait se faire au sein de cette structure stratégique.

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Sur les questions de formation, Eric Olivier Sébastien Dibas-Franck pense que le renforcement des capacités techniques mérite d'être amplifié pour les centres d'opérations maritimes et fluviales, avec à la clé une dotation en équipements. " Le Congo comptait gagner le challenge des eaux continentales pour que l'économie congolaise en soit bénéficiaire. Il est souhaitable que les entreprises italiennes constituent le fleuron des eaux continentales. Comme vous le savez, le président de la République a créé un ministère de l'Economie fluviale et des Voies navigables pour redonner un nouveau souffle au fluvial, en rapport avec les enjeux économiques ", a indiqué le secrétaire permanent.

Un navire italien de gaz attendu dans les eaux congolaises

Pour sa part, le diplomate italien a fait savoir que son pays participe, avec trois navires, à la présence maritime coordonnée dans le golfe de Guinée sur les opérations contre la piraterie, le trafic de drogue et d'êtres humains, à travers la mission "Gabinia". L'un de ses navires devait arriver à Pointe-Noire le 11 février, mais la visite a été reportée pour des raisons techniques. La dernière visite du "patrouilleur Borsini" remonte, quant à elle, à novembre 2022. Dans le cadre de cette collaboration, l'ambassadeur Luigi Diodati a promis d'inviter le secrétaire permanent de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales lorsque ces navires arriveront à Pointe-Noire.

Le diplomate a annoncé qu'entre août et septembre prochains, un navire stockeur servant à liquéfier le gaz arrivera dans les eaux congolaises dans le cadre des exportations du gaz à partir du Congo. Ceci, sur la base d'une entente technique entre le ministère des Hydrocarbures et Eni-Congo. Pour rendre possible cette opération, il faudra penser à mettre des câbles sous-marins qui seront connectés aux puits pétroliers pour en extraire le gaz avec d'autres navires à destination de l'Italie. Afin d'exprimer leur sympathie mutuelle, le diplomate italien et le secrétaire permanent se sont offerts des présents.

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