Afrique: 36e sommet de l'UA sur la gouvernance - Le Congo prendra part aux assises

Prélude à la tenue du 36e sommet de l'Union africaine (UA) sur la gouvernance prévu à Addis-Abeba, en Ethiopie, du 18 au 19 février, le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a pris part, le 10 février par visioconférence, à une réunion de haut niveau sur la gouvernance publique en Afrique organisée sous l'égide du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP).

Le 36e sommet de l'UA auquel le Congo prendra une part active sera consacré à l'examen des rapports d'évaluation soumis par le Lesotho, le Tchad, les Comores, la Guinée et le Soudan. A ces assises, les participants peaufineront le rapport annuel du MAEP sur l'état de la gouvernance publique en Afrique.

Fondé en 2003 par le comité des chefs d'État et de gouvernement, le MAEP est un instrument d'autoévaluation volontaire de la performance des États membres en matière de gouvernance. Ses missions essentielles sont de promouvoir la stabilité politique et l'intégration économique ainsi que d'accélérer la croissance économique et le développement durable au sein du continent.

Une commission nationale d'auto-évaluation du MAEP a été créée, présidée par l'ancien ministre, Alain Akouala Atipault, nommé par décret présidentiel.

La SFI engagée à élargir ses activités au Congo

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Un jour auparavant, le Premier ministre s'était entretenu avec Dalhia Khalifa, la nouvelle directrice régionale pour l'Afrique centrale, le Liberia, le Nigeria et la Sierra Leone de la Société financière internationale (SFI), en séjour de travail au Congo. A l'occasion, elle a réitéré l'engagement de cette succursale de la Banque mondiale d'augmenter ses investissements au Congo, dans le cadre de la stratégie pays.

En effet, l'institution, via ses équipes sectorielles, explore actuellement des opportunités d'investissement dans le secteur agricole. Et, il ressort de l'entrevue avec le Premier ministre que la SFI suit de près, avec la Banque mondiale, les actions nécessaires visant à stimuler les investissements privés dans les secteurs de l'énergie et des télécommunications.

Créée en 1956, la SFI a pour mission de promouvoir le développement économique et d'améliorer les conditions de vie de la population, en favorisant l'essor du secteur privé dans les pays en développement. Dotée d'un portefeuille d'investissement et de services conseils en finances, infrastructures et agroalimentaire de près de trois milliards de dollars, en Afrique centrale et au Nigeria, l'institution propose sa collaboration au gouvernement congolais pour développer son secteur privé.

La décentralisation, un levier de base du développement

Anatole Collinet Makosso a aussi échangé, le 9 février, avec une délégation des cités et gouvernements locaux unis d'Afrique, qui séjourne à Brazzaville dans le cadre des préparatifs du forum sur la revitalisation et la redynamisation de la décentralisation et du développement local au Congo, prévu du 1er au 3 mars à Kintélé, dans le département du Pool.

A cet effet, le secrétaire général de cette institution, Jean-Pierre Elong Mbassi, a salué la volonté du gouvernement congolais de mettre en œuvre la décentralisation, en vue d'en faire un véritable levier de développement.

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