Afrique: Développement d'infrastructures africaines - Le Fonds Opep débloque 50 millions de dollars

Dans un communiqué publié le 9 février, le Fonds Opep pour le développement international a approuvé un prêt de 50 millions de dollars en faveur de l'Africa finance corporation (AFC) pour financer le développement d'infrastructures essentielles en Afrique, notamment dans les secteurs de la connectivité, du transport, de la logistique et du commerce.

L'accord concerne le renforcement des infrastructures essentielles à la croissance économique et à la création d'emplois en Afrique. Le projet, qui s'étendra sur dix ans, a pour objectif l'amélioration de la connectivité, du transport, de la logistique et du commerce. Il permettra aussi de stimuler l'accès à l'énergie sur le continent africain.

Le Fonds Opep pour le développement international et l'AFC ont précédemment signé, en janvier 2021, un accord de prêt initial de 50 millions de dollars sur dix ans dans le cadre d'un accord de coopération en 2017. Le prêt est aligné sur l'objectif de développement durable 9 des Nations unies.

" Le développement durable des infrastructures est essentiel pour libérer le vaste potentiel de l'Afrique et lui permettre d'utiliser pleinement ses ressources. Travailler avec des partenaires locaux sur le terrain tels que l'AFC permet d'approfondir notre impact et de soutenir le programme de développement de l'Afrique ", a fait savoir le Dr Abdulhamid Alkhalifa, directeur général du Fonds.

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Les conséquences de la covid-19, exacerbées par les perturbations de la chaîne d'approvisionnement mondiale et la hausse des coûts, ont " aggravé le déficit de financement des infrastructures du continent ", affirme le communiqué.

Toutefois, doter l'Afrique d'infrastructures de classe mondiale est plus que jamais nécessaire selon l'Agenda 2063 de l'Union africaine. Plusieurs initiatives, telles que le Programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida), sont ainsi mises en œuvre dans ce sens. Le Pida vise la construction d'infrastructures nécessaires pour des réseaux plus intégrés dans les domaines du transport, de l'énergie, des technologies de l'information et de la communication et des eaux transfrontalières, dans le but de dynamiser le commerce, stimuler la croissance et créer des emplois.

Le déficit de financement des infrastructures en Afrique s'est aggravé du fait de plusieurs défis chroniques engendrés par une vague de chocs endogènes et exogènes. Les dirigeants africains collaborent avec plusieurs partenaires techniques et financiers en vue d'inverser la tendance.

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