Luanda — La ministre de la Santé, Sílvia Lutucuta, a déclaré à Luanda que l'Exécutif continuait de s'employer à fournir des services de qualité et humanisés à tous les usagers.
La ministre, à l'occasion de la Journée mondiale du malade qui se célèbre ce samedi (11), a informé que le gouvernement a défini des politiques et des plans pour améliorer ces services, se penchant continuellement dans la formation et la spécialisation des professionnels de la santé.
"Nous voulons fournir de bons services, à tout moment et en tout lieu, et pour cela nous avons besoin de la collaboration de tous les techniciens du secteur", a-t-elle ajouté.
Pour la ministre, à l'occasion de cette journée, les professionnels de la santé devraient reconnaître qu'ils font partie intégrante du processus d'humanisation des services sanitaires pour une prise en charge digne des patients.
Contacté par l'ANGOP, le directeur de l'hôpital Josina Machel, Carlos Zeca, a déclaré qu'il était nécessaire de réfléchir sur les soins prodigués aux patients, de l'admission au jour de leur sortie de l'hôpital.
Selon le médecin, le patient doit être le véritable centre des soins de santé, faisant de lui l'objet de tous les actes, actions et interventions visant à diagnostiquer et à traiter, à améliorer son état clinique et, dans la mesure du possible, à recouvrer pleinement son état de santé.
Il faut, dit-il, avant tout s'occuper du côté préventif avec les usagers et cela commence par des choses basiques comme l'hygiène.
Vision de l'OMS
Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Service national de santé, la personne malade doit être placée au centre du système de santé, étant l'un des principaux centres d'action des infirmières.
Ce sont les professionnels de la santé qui sont présents à tout moment de l'évolution ou de la guérison du malade, c'est donc aussi une journée importante pour eux, car cela renforce l'importance de leur travail et des services qu'ils rendent à leurs patients, au quotidien.
La Journée mondiale du malade, le 11 février, sous l'initiative de l'Église Catholique, est célébrée en la mémoire liturgique de Notre-Dame de Lourdes, date instituée en 1992.
Dans la lettre d'institution de la date, Jean-Paul II rappelle que la journée représente "un moment fort de prière, de partage, d'offrande de la souffrance pour le bien, et avait adressé un appel à tous de reconnaître dans le visage du frère malade la Sainte Face du Christ qui, souffrant, mourant et ressuscitant, a opéré le salut de l'humanité".
