Des Organisations de la société civile (OSC) de la région des Cascades ont organisé, le samedi 11 février 2023 à Banfora, une marche-meeting de soutien au Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré et à la Transition politique en cours au Burkina Faso.
A pieds, à motos et en véhicules, des populations de la région des Cascades a battu le pavé, ce samedi 11 février 2022 à Banfora, pour manifester son soutien à la Transition politique au Burkina Faso conduite par le capitaine Ibrahim Traoré. Munis de pancartes et de banderoles, les manifestants ont exprimé leurs vœux de libération des localités de la région (Mangodara, Ouo, Ouangolodougou, Tiéfora, Kouèrè), sous l'emprise des hommes armés terroristes.
Aussi ont-ils exprimé leur attachement aux Forces de défense et de sécurité (FDS) ainsi que des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les dozos qui se battent au prix de leur vie pour la quiétude au Burkina Faso. Partis de la place de la Nation, les marcheurs, en scandant des slogans à l'honneur du capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition, chef de l'Etat, ont parcouru les différentes artères de la cité du Paysan noir pour se retrouver après leur point de départ.
Adjata Karama, représentante des femmes des Cascades, a lancé un appel au gouvernement, aux FDS et aux VDP, à redoubler d'efforts pour combattre l'hydre terroriste qui endeuille de nombreuses familles. Par ailleurs, elle a exprimé le soutien " indéfectible " des femmes des Cascades au Président Ibrahim Traoré, aux FDS, et aux VDP pour le travail qu'ils abattent tous les jours. " Nous, populations de la région des Cascades, sommes avec vous, nuit et jour ", a lancé le parrain de cette marche-meeting, Boniface Palé, au capitaine Traoré.
Présent à la marche, l'ancien maire de la commune de Mangodara, Famoro Ouattara, a loué le travail des FDS pour ramener la sécurité dans sa commune, mais aussi dans tout le pays. " Nos FDS et les VDP se battent nuit et jour sur le terrain et un travail est fait sur le terrain et continue d'être fait. Ce n'est pas facile pour ces combattants. C'est pourquoi nous interpelons le peuple burkinabè à un éveil de conscience pour les soutenir ", a-t-il laissé entendre. Il a toutefois appelé les autorités à une vigilance accrue sur la zone de Mangodara, Niangoloko (frontière de la Côte d'Ivoire) et même dans la région du Sud-Ouest.