Les rencontres politiques réclamées par l'opposition et acceptées par le chef de l'Etat, Ali Bongo, se sont ouvertes le 13 février, dans la capitale du Gabon, Libreville.

Les travaux ont été lancés au palais présidentiel sous la supervision d'Ali Bongo et connaissent la participation des leaders des partis politiques de la majorité et de l'opposition.

" Je vous confirme que je serai présente à la cérémonie en espérant qu'elle débouchera sur des mesures qui garantiront la transparence électorale pour des élections crédibles et apaisées ", a confié Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale, un des principaux partis d'opposition.

" Ce sont des moments utiles et nécessaires pour la vie de la nation ", a, pour sa part, soutenu Florentin Moussavou, porte-parole de la majorité présidentielle. L'ordre du jour et la durée des travaux ne sont pas encore connus.

Selon la presse gabonaise, les sujets traités devraient porter sur le toilettage du code électoral, la réforme des missions du Centre gabonais des élections, l'audit du fichier électoral ainsi que la révision des mandats. Celui du président de la République est, par exemple, illimité.

En 2023, le Gabon tiendra quatre élections: la présidentielle, les législatives, les locales et les sénatoriales.