Les Togolais sont friands de rickshaw. A tel point que les rues de Lomé ressemblent à celle de Bombay ou de Bengalore.
Il s'agit de ces motocyclette crachant une fumée noire dense sur laquelle est posée, parfois de façon très instable, une petite cabine pour accueillir des passagers ou des marchandises.
Des milliers d'engins de ce type circulent dans la capitale et dans les grandes villes de l'intérieur.
Ces mini-taxis connaissent un certain succès d'autant que leurs chauffeurs ne sont pas très regardants sur la sécurité.
Déjà très instables avec leur trois roues, les conducteurs n'hésitent pas à surcharger les engins en passagers et marchandises diverses.
Les accidents sont fréquents.
La plupart de ces taxis ne disposent pas de permis de conduire.
Les pouvoirs publics ont été indulgents pendant des années. Place au respect de la loi.
Les 12.000 conducteurs officiellement répertoriés doivent obligatoirement passer le permis sous peine d'une saisie du tricycle.
L'objectif est évidemment de faire baisser le nombre de sinistres.