Juba — L'atelier sur l'évaluation de l'accord de Paix de Juba au Soudan a été lancé aujourd'hui à Juba, au Sud-Soudan, avec une présence régionale et sous la présidence du conseiller du président du Sud-Soudan pour les affaires de sécurité et chef du comité de médiation, Tut Gatluak, et en présence du représentant du gouvernement du Soudan, membre du Conseil de souveraineté transitoire (CST), Général Yasser Al-Ata, des représentants des parties au processus de paix et des représentants du Tchad et des Émirats Arabes Unis, ainsi que des membres du corps diplomatique à Juba.
Le Général Al-Atta a déclaré que la réunion avec les parties au processus de paix de cet atelier vise à lever les obstacles qui entravent la mise en œuvre de l'accord, faisant allusion à leur sensibilisation aux complications que traverse le pays et qui, a-t-il expliqué, ont directement affecté la mise en œuvre de l'accord, appelant les parties à l'accord de paix à travailler ensemble pour surmonter ces complications.
Al-Atta a souligné que le gouvernement du Soudan a travaillé pour la renonciation à la haine et au discours racial, appelant Al-Hilo et Abdel-Wahid Mohamed Nur à rejoindre le processus de paix afin que la paix prévale dans le pays.
Le membre du CST a salué les efforts de l'État du Sud-Soudan et de la médiation dans le suivi et la recherche de solutions qui contribuent à l'exécution de l'accord, exprimant l'espoir que l'atelier aboutira à des recommandations contribuant à remodeler les calendriers matriciels et à réactiver les mécanismes de mise en œuvre de l'accord.
Pour sa part, le Conseiller du Président du Sud-Soudan pour les affaires de sécurité et chef du comité de médiation, Tut Gatluak, a affirmé l'intérêt du gouvernement du Sud-Soudan pour la stabilité du Soudan, faisant allusion aux relations historiques entre les deux pays.
Tut a dit : "nous aspirons à atteindre une solution politique restaurant le Soudan dans sa position normale", notant que l'atelier cherche à modifier les calendriers matriciels de l'accord.
Le chef de la Commission de paix, Dr Suleiman Al-Debailo, a souligné l'importance de l'atelier pour explorer les raisons qui ont contribué à la non-application de tous les points de l'accord, appelant à la transparence et à la clarté pour trouver des moyens et des mécanismes permettant de surmonter les défis et les obstacles à la mise en œuvre de l'accord.
Il a fait allusion au plein engagement envers tous les points de l'accord, l'existence de la volonté, la capacité financière et la bonne compréhension des points de l'accord contribuent à accélérer la mise en œuvre de l'accord.