Kolda — Adja Fatou Ndiaye, gérante dune unité de transformation de produits locaux à Kolda, a plaidé lundi, dans un entretien accordé à l'APS, pour la mécanisation dans la transformation des produits locaux qui attire de plus en plus d'acteurs, des femmes notamment.
Mme Ndiaye a dit que cela aiderait à "améliorer les conditions de travail des femmes dans les unités implantées dans la région afin de booster d'avantage la commercialisation des dits produits en dehors de la région de Kolda".
La mécanisation du secteur de la transformation des produits locaux reste une des principales préoccupations des actrices du secteur de la transformation des produits locaux de la région de Kolda (Sud).
A l'occasion de la journée dédiée aux femme transformatrice célébrée, dimanche, les actrices du sous-secteur ont milité en faveur de l'introduction de la mécanisation dans la transformation des produits locaux.
"La transformation des produits locaux est bien lancée à Kolda avec le soutien de l'Etat des organisations de la société civile, le secteur soufre de manque de machines pour la transformation et la valorisation de ces produits locaux, il nous faut nécessairement aller vers la mécanisation", a plaidé Adja Fatou Ndiaye, gestionnaire d'une unité de transformation de produits locaux implantée dans le quartier de Sikilo.
"Si nous avons des machines, nous pouvons travailler sans difficultés et si nous voulons une chambre froide pour pouvoir conserver nos produits, notamment horticoles", a lancé Mme Ndiaye.
Dans le secteur de la transformation des produits locaux, les actrices restent confrontées aux problèmes, notamment l'introduction des nouvelles technologies de l'information et la communication pour faire écouler les produits locaux.
A Kolda, "région des paradoxes" - parce que dotée d'un fort potentiel - la transformation des produits locaux attire de plus en plus de femmes dans le secteur qui développent des activités génératrices de revenus grâce à l'appui de l'Etat et de partenaires de développement.
L'unité de transformation de Mme Adja Fatou Ndiaye regroupe plus de 50 femmes qui y travaillent. L'unité a été mise en place grâce au partenariat entre l'Etat du Sénégal et le Canada à travers l'ex Programme d'appui pour le développement économique de la Casamance (PADEC).