Un avis de recherche visant à retrouver Emmanuel Solofoniaina, 24 ans, a été publié samedi. Auteur principal d'un viol et meurtre à Andramasina, il menace de se suicider.
Crime sordide. Emmanuel Solofoniaina ou Solofobe, âgé de 24 ans, demeurant à Ambodivoasary-Amboaroy, dans le district d'Andra-masina est maintenant en fuite. Il devrait être enquêté pour viol et meurtre, d'après ce qui est mentionné dans son avis de recherche divulgué samedi par la brigade de la gendarmerie locale. Selon ses récentes conversations téléphoniques avec sa famille, il a regretté d'avoir commis l'irréparable. Il menace de se donner la mort. Pour le moment, son sort reste incertain. " S'il ne s'est pas suicidé juste après le crime, c'est qu'il hésite ou n'ose pas. Il a plusieurs fois prévenu qu'il allait le faire ", explique-t-on. L'homme n'arrêtait pas de faire des avances à une jeune femme de 19 ans. Celle-ci habitait une maison à environ cinq cent mètres de la sienne. " Elle était une fille sage, simple et gentille. C'est pourquoi elle l'a refusé ", raconte un proche.
Puisqu'elle n'a pas cédé à sa séduction, l'obsédé a alors cherché à la piéger en lui offrant un téléphone. Or, il avait déjà en tête une tentative bestiale. Le vendredi 3 février, il l'a rejoint dans une prairie où elle coupait l'herbe.
Une lettre
Il l'a violentée et l'assassinée en l'étranglant avec un tissu. Il dissimula ensuite son corps au pied d'un arbre pour l'y abandonner. Le fokonolona s'est mis à rechercher la jeune femme vu qu'elle n'était pas rentrée et a tristement découvert son corps sans vie à 2h du matin. " Des traces de viol ont été relevées sur elle. Nous pensons que l'auteur l'a fait soit avec ses doigts soit avec un objet tranchant. Une effusion de sang a été constatée dans la partie intime de la défunte ", souligne une source judiciaire. Le pervers a laissé le portable et une lettre avec la dépouille. " Sa lettre souligne qu'il est désolé d'avoir perpétré l'acte, que sa victime ne voulait jamais de lui et qu'il va ainsi mettre fin à ses jours. Outre le texte, il continuait à appeler sa famille en lui envoyant des messages dans lesquels il répète : mon suicide est pour bientôt, je coucherai éternellement avec elle, c'est mon rêve ", relate-t-on.