La jeunesse entend présenter un plaidoyer au Président de la République. C'est ce qui ressort des assises de cette jeunesse qui s'est tenue ce 11 février dernier à la Chambre de commerce de Libreville.
Une rencontre qui a permis aux 500 jeunes venus de tous les coins du Grand Libreville de s'exprimer, de mettre en évidence leurs idées, afin de travailler à l'amélioration de leur avenir sur tous les plans.
Après la cérémonie d'ouverture présidée par le Directeur de Cabinet du ministre de la Jeunesse, les jeunes ont été appelés à suivre des panels de formation. Lesdites formations étaient orientées sur "comment la jeunesse doit se comporter et s'y prendre en ce qui concerne l'élaboration de l'ensemble des politiques publiques qui fondent leur avenir".
Après plusieurs heures de travaux en atelier, la jeunesse réunie ce jour a énoncé plusieurs points en terme de plaidoyer qu'elle souhaite soumettre au chef de l'Etat gabonais. ces points consistent à :
- l'institutionnalisation du Conseil national de la jeunesse,
- l'application de la loi 05/09/2026, qui dit clairement que "toutes les parties doivent être présentées" à savoir, 20% des jeunes et 30% des femmes,
- un ministre de la Jeunesse âgé de 35ans,
- la jeunesse qui représente 70% de l'électorat refuse désormais d'être instrumentalisée par les politiciens et veut des élections apaisées,
- une meilleure répartition des revenus générés par la taxe carbone...
Pour porter ses revendications aux plus hautes autorités de la République, la jeunesse a choisi à l'unanimité, le jeune leader Jérémie Nzé Biang, comme Coordonnateur général de la Coordination nationale des jeunes leaders gabonais a été mise en place à l'issus des travaux.