Congo-Kinshasa: Sous l'impulsion de Félix Tshisekedi, Lutundula-Muyaya - "Le Gouvernement Sama déterminé à combattre l'insécurité jusqu'au bout"

Après son refus systématique de se retirer du sol congolais, en fin d'année dernière, le M23, groupe rebelle soutenu par l'armée rwandaise, a jusqu'au 30 mars, à dater du 28 février prochain, pour se soumettre au respect des dispositions dûment reprises dans la Feuille de route de Luanda.

Ce rappel à l'ordre émane des Chefs d'état-major de la Communauté d'Afrique de l'Est, qui se sont réunis hier à Nairobi pour faire un focus sur l'évolution de la situation sécuritaire dans l'Est du pays. Devant la presse le même hier pour un nouvel exercice de redevabilité, Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, et Christophe Lutundula, VPM en charge des Affaires étrangères, ont, au nom du Gouvernement de la République, lancé un appel au strict respect des résolutions issues des mécanismes régionaux de paix, à savoir : le Processus de Nairobi et le Mini-Sommet de Luanda.

Ils ont réaffirmé, par la même occasion, la détermination du Président Tshisekedi, Commandant suprême, de ne ménager aucun effort, avec le concours du Gouvernement Sama, pour restaurer effectivement la paix sur l'ensemble du territoire national.

A en croire le VPM Christophe Lutundula, le Président Félix Tshisekedi, qui tient de main de maitre le front diplomatique pour gagner cette injuste agression nous imposée par le Rwanda, va participer ce 17 février à Addis-Abeba, en marge de la passation des commandes à l'Union Africaine entre Macky Sall et Azali Asoumani, à une rencontre des Chefs d'Etat engagés aux deux processus de paix, le Processus de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, en vue justement d'arrêter des stratégies pouvant aboutir à la désescalade dans l'Est de la République démocratique du Congo. Il a indiqué que la RDC est favorable à s'engager à tout schéma des pourparlers à condition que ces derniers soient sincères. Il a rassuré que les FARDC restent et resteront déterminées, bien au-delà de cet élan, pour protéger la souveraineté de l'Etat.

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Patrick Muyaya a appelé à la confiance aux stratégies du Président de la République pour la paix dans l'Est du pays. Il a condamné tout recourt à la violence et au vandalisme à Goma et a insisté sur la vigilance face au piège de l'ennemi. " Nous pensons aussi que ce n'est pas par la violence qu'on va régler les problèmes ", a-t-il insisté, tout en rassurant sur la victoire dans cette grande bataille de pacification du pays. " Lorsque nous agissons de cette manière, nous ouvrons le champ à ce qui peut dégénérer.

Aujourd'hui, le peuple congolais veut une chose : la paix. Et c'est pour cette paix que nous nous sommes déployés sur plusieurs fronts. On a parlé du front diplomatique, du front médiatique, du front judiciaire et du front militaire. Et donc, c'est dans ce cadre-là que nous travaillons pour trouver la solution. Aujourd'hui, le peuple a, certes, droit de s'exprimer. Nous, nous avons le devoir de les écouter... Aujourd'hui, nous sommes engagés dans un processus qui évolue. Malheureusement, le ton de la diplomatie n'est pas toujours le ton que nous souhaitons ", a-t-il appuyé.

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