Khartoum — Le 22ème accusé du tribunal des comploteurs de juin 1989, le général Abdel-Rahim Mohamed Hussein, a fermement nié tout lien avec le coup d'Etat.
C'était fait lors de la session de la Cour des conspirateurs du coup d'Etat de juin 1989, qui s'est tenue aujourd'hui à l'Institut des sciences judiciaires et juridiques, présidée par Imad-Eddin Al-Jak Fadl, juge de la Cour suprême, où le défendeur a fait son témoignage.
Hussein a dit dans son témoignage qu'il avait écouté du coup d'État le matin du deuxième jour, lorsque des informations ont rapporté que les forces armées avaient pris le pouvoir dans le pays.
En ce qui concerne les militaires qui sont devant la Cour, le défendeur, Hussein, a dit qu'il ne les avait pas rencontrés avant le coup d'État, à l'exception du défendeur, Bakri Hassan Salih, qui avait été avec lui pendant les phases d'étude.
Concernant sa présence la nuit du coup d'État, l'accusé a dit qu'il était à son domicile aux casernes de la Force Aérienne dans la zone militaire de Wadi Sayedna, et qu'il avait à ce moment-là le grade de colonel, alors que le commandant de la zone était le commandant d'infanterie avec le grade de major général.
Le tribunal poursuivra ses séances mardi prochain pour entendre les déclarations des autres accusés.