Les pays du Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger) doivent faire davantage pour lutter contre le trafic d'armes qui proviennent en grande partie de stocks des armées nationales.
Les pays du Sahel (Burkina Faso, Tchad, Mali, Mauritanie, Niger) doivent faire davantage pour lutter contre le trafic d'armes qui proviennent en grande partie de stocks des armées nationales, indique un rapport publié mardi par l'Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC).
Depuis 2019, la Libye est devenue la source d'approvisionnement principale pour les armes nouvellement fabriquées de type AK47. Elles sont disponibles sur le marché en grande quantité au marché noir au Mali.
Ces armes illégales servent maintenant à des groupes terroristes dans les pays côtiers du Golfe de Guinée, indique l'enquête.
Bien que près de 10.000 personnes soient mortes dans des incidents violents dans les pays du Sahel en 2022, la plus grande source de violence n'est pas liée aux affrontements entre les groupes armés et les forces pro-gouvernementales, note toutefois l'ONUDC.