Les travaux se poursuivent pour la mise en place d'une plateforme de pêche qui permettra aux petites nations insulaires d'Afrique d'unir leurs forces pour des discussions au niveau international, à travers une formation de trois jours aux Seychelles.
L'atelier de trois jours est organisé par le Bureau interafricain des ressources animales de l'Union africaine (UA-IBAR) qui met actuellement en œuvre la deuxième phase du projet de gouvernance des pêches (FishGov2).
Le projet vise à renforcer la contribution des États membres de l'UA-IBAR à une pêche et une aquaculture durable afin d'atteindre ses objectifs énoncés dans l'Agenda 2063 de l'UA.
Les projets sont financés par l'Union européenne (UE) et l'Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA).
Dans son allocution, le ministre seychellois pour la pêche, Jean-François Ferrari, a déclaré que "c'est notre objectif sincère de faire avancer nos causes aux niveaux régional et continental grâce à cette plate-forme et nous avons convenu de le faire ensemble. Nous devrions apprendre de la force de chacun pour prospérer et créer un lien entre les États membres, car nous avons les mêmes objectifs qui sont la réduction de la pauvreté, l'augmentation de la sécurité alimentaire et la promotion de la croissance économique.
Il a souligné la nécessité pour les petits États insulaires en développement africains et Madagascar de travailler ensemble dans les négociations internationales pour obtenir de meilleurs résultats.
Aux côtés des Seychelles, les pays représentés à l'atelier qui se déroule au Berjaya Beau Vallon Bay Resort sont Maurice, les Comores, Madagascar, le Cap-Vert et Sao Tome & Principe.
Depuis 2014, l'UA-IBAR gère un projet de gouvernance des pêches et celui-ci comporte deux volets. Le premier était le renforcement des capacités institutionnelles pour améliorer la gouvernance du secteur de la pêche en Afrique, qui a pris fin en 2018.
La mise en place de la plate-forme nécessaire pour procéder est la deuxième partie du projet qui vise à améliorer la gestion durable des pêches et le développement de l'aquaculture en Afrique.
M. Ferrari a été heureux de noter qu'à la suite de la première réunion, il y aura une formation de deux jours pour renforcer les capacités des PEID de l'UA et d'autres négociateurs pré-identifiés en termes de négociations internationales et de formulation d'un mécanisme afin de coordonner les positions communes de la communauté africaine dans les forums mondiaux pour la pêche, l'aquaculture, la biodiversité aquatique, la durabilité environnementale et les régimes liés au changement climatique.
Au-delà de la formation, l'un des objectifs de cette seconde rencontre est de tracer la voie à suivre pour les postes stratégiques. Cela contribuera à assurer une contribution accrue à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique, conformément à la Déclaration de Malabo appelant à une action sur la transformation de l'agriculture africaine d'ici 2025.