Las d'attendre la prise en compte de leur plateforme revendicative depuis des années, les travailleurs de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) ont décidé un arrêt de travail ce mercredi 15 février 2023, jusqu'à satisfaction de leur plate-forme.
Les travailleurs de la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO) ont éteint les machines de l'usine et arrêté toute activité ce mercredi 15 . Ils exigent ainsi de leur employeur, de meilleures conditions de vie et de travail. Et ce, jusqu'à satisfaction de leurs revendications.
Par cet arrêt de travail, le personnel entend obtenir 100% d'augmentation de salaires et des indemnités, une prise en charge du Service national pour le développement (SND), la résiliation des contrats des retraités, une meilleure gestion des sous-traitances, une augmentation des bons pharmaceutiques, l'embauche des saisonniers et un 13e salaire en remplacement de la prime de gratification en fin de campagne.
Avant d'aboutir à cet arrêt de travail,des discussions ont été menées avec la société " depuis plusieurs années, sans trouver de solution " a laissé entendre le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la SN-SOSUCO (SYNTCAS), Abdramane Ouattara.
Aussi, dans une lettre datée du 9 février 2023 adressée au Premier ministre, le SYNTCAS a décrié les " mauvaises et difficiles " conditions de travail et de vie des employés.
Il s'agit, entre autres, " de l'inexistence d'un barrage propre à la société pour l'irrigation des champs de la canne à sucre, de la baisse de la production de la société, de la diminution du nombre des travailleurs saisonniers et permanents, de l'application de la grille salariale (vieille de 37 ans) aux travailleurs, de l'occupation de certains postes par des retraités, de la mauvaise sous-traitance de certaines activités de la société et de la vétusté de l'usine et des machines ".
Le directeur des ressources humaines de la SN-SOSUCO, Wlé Traoré, qui a reçu les travailleurs en cette matinée du mercredi 15 février 2023, s'est refusé à tout commentaire tout en promettant de transmettre à qui de droit leurs doléances.
Après une concertation au cours de la journée avec les responsables syndicaux, les délégués du personnel et la direction générale de la société, Abdramane Ouattara, a fait savoir que d'autres pourparlers sont en cours pour désamorcer la crise.
Le travail, a-t-il dit, pourrait reprendre " les jours à venir si les violons venaient à s'accorder ".