Ile Maurice: L'enfant terrible accuse un voisin de l'avoir agressé

16 Février 2023

Cette affaire a été évoquée sur lexpress.mu mardi. Un écolier de dix ans de Grade 4 d'une école à Camp-de-Masque est devenu incontrôlable.

Il sème la terreur en classe, menaçant ses camarades et même son enseignante, qui ne parvient pas à lui faire entendre raison. "Mo pou rey ou loto", lui a-t-il dit. Mais, cette fois-ci, il accuse un voisin de l'avoir agressé. Selon des parents, mardi, l'écolier, qui habite non loin de l'établissement, se promenait avec un bâton. Une altercation aurait éclaté avec un de ses voisins qui l'avait réprimandé. De son côté, l'enfant a consigné une déposition au poste de police de Camp-de-Masque après l'incident. Il a accusé son voisin de l'avoir agressé et a dit pouvoir l'identifier. Dans sa déposition, il a dit qu'il était assis dans la rue quand le voisin lui a lancé : "To bat zanfan", avant de le gifler. L'enfant a expliqué qu'il a alors couru en direction de sa maison pour lui échapper mais ce dernier s'est mis à sa poursuite et l'a agressé avec une barre de fer.

Contacté, un préposé du ministère de l'Éducation confie qu'une enquête interne a été commencée. Le responsable de l'école a la possibilité de maîtriser et gérer la situation. Premièrement, si l'enfant est "out of control", la direction de l'école a le droit de faire appel à la Brigade pour la protection de la famille ou à la Child Development Unit, entre autres. Le ministère ne va tolérer aucun cas de violence en milieu scolaire, confiet-on. Le responsable de l'école doit s'assurer de la protection des élèves et du personnel en trouvant des solutions et doit s'assurer que l'enfant ne représente pas un danger pour lui-même et pour les autres, avance notre interlocuteur.

Parfois, le fauteur de troubles vient en classe avec une arme tranchante selon des parents. Le lundi 5 février, il s'en est pris à un élève de sa classe, lui disant:"Si mo pa gagn twa dan lékol, mo pou gagn twa lor simé."Dans le passé, il avait agressé une écolière avec un balai. Il s'en serait aussi pris au caretaker de l'établissement avec le manche d'une serpillière. Des parents expliquent que lorsque l'enfant ne se rend pas à l'école, il se balade près de l'établissement pour importuner les élèves à la sortie des classes. Ils craignent pour leur sécurité.

Par ailleurs, un mineur de huit ans a porté plainte au poste de police de Vacoas, mardi après-midi, disant qu'un élève lui a donné un coup aux parties intimes le même jour vers 15 heures. Il a informé son enseignante et il a reçu des soins à l'hôpital Victoria, à Candos

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