Le président de la Fédération ivoirienne de tennis (Fit), Georges N'Goan, aurait aimé voir Eliakim Coulibaly et ses coéquipiers triompher des Marocains lors des play-offs du groupe mondial 2 de la Coupe Davis, les 4 et 5 février 2023, à l'Ivoire. Mais il a été détrompé sur l'équipe.
Le Numéro 1 ivoirien, tout comme les autres membres de l'équipe, ont été en deçà de ses attentes. Romaric Bobley a sauvé l'honneur, mais les carottes étaient cuites.
Cela dit, Me N'Goan n'a pas retenu que du négatif au terme de ces deux journées de tennis de haut niveau. Il a vivement félicité le comité d'organisation conduit par Kouadio Marcel Hyannot.
Il a eu un mot pour chacun des membres du comité, Camille Guillaumin, Assuan Ekué, Philippe Bosson et le directeur général de la Fit, Ouattara Souleymane, sans oublier son premier vice-président Sylvère Koyo.
C'est ce dernier qui a remué ciel et terre pour trouver, en un laps de temps, des partenaires pour que l'événement puisse se dérouler dans un environnement de fête.
A la suite des officiels de la Fédération internationale de tennis (Itf) qui n'ont pas trouvé grand-chose à reprocher à la Côte d'Ivoire, les annonceurs également ont aimé la tenue de la compétition.
" Bravo et félicitations à la Fit pour la bonne tenue de la manifestation. En tout cas, nous avons pris un réel plaisir à nous associer à cette compétition ", a avoué Carole Addé, chargée de communication à Amsa assurances. Un partenaire qui souhaiterait accompagner le tennis ivoirien dans sa politique de développement de la discipline.
Pour le patron du tennis ivoirien, il faut vite oublier cette triste parenthèse et se préparer à revenir plus fort. En effet, au mois d'août prochain 2023, Eliakim Coulibaly, Aziz Bationo, Kouamé Myko et Romaric Bobley devront se retrouver pour un autre tournoi qualificatif en vue de retrouver les play-offs du groupe mondial 2. " C'est sûr que nous reviendrons plus forts ", rassure Eliakim Coulibaly.
En effet, c'était leur véritable première expérience du haut niveau. " La Coupe Davis, c'est différent des tournois auxquels nous participons. Ici, on ne joue pas pour soi, mais pour tout un pays. Et voir tout un peuple vous regarder, vous met une pression particulière. Personnellement, je voulais tellement bien faire que j'étais tétanisé. Enfin, c'est difficile à expliquer. Mais nous avons beaucoup appris de cette campagne ", confie Eliakim Coulibaly, le jeune homme de 23 ans qui portait tous les espoirs de la nation face aux Marocains.
Il reconnaît avec ses coéquipiers, qu'ils ont péché au niveau mental.