Comme on pouvait s'y attendre, des heurts opposent depuis cette mi-journée (16/02/2023, ndlr) des forces de l'ordre et jeunes de Cosa, un peu en retrait dans le quartier.
Prévue sur l'autoroute Fidel Castro Ruz, entre le rond-point de la Tannerie et le Palais du peuple, c'est sur l'autoroute le prince que la marche du front national pour la défense de la constitution se déroule tout en perdant son caractère pacifique
Les agents font usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Les jeunes surchauffés à bloc quant à eux, font usage de cailloux mais aussi et surtout d'injures grossières à l'encontre des forces de l'ordre.
Visiblement prêts à en découdre avec les forces anti-émeutes, ces jeunes ne baissent pas les bras et se disent déterminés à les affronter.
A noter qu'entre 12 h et 13h (Heures locales), ces affrontements sont devenus très intenses, avec une forte mobilisation des agents de la police et de la gendarmerie, sans oublier la présence remarquée des militaires armées de fusils de guerre, réquisitionnés pour la circonstance par le ministre de l'Administration du territoire et de la Décentralisation.
Soutenus par les partis politiques les plus représentatifs du pays comme le RPG arc-en-ciel (ancien parti au pouvoir), l'UFDG, l'UFR... les protestataires du FNDC (une structure qui a lutté contre le troisième mandat d'Alpha Condé et dissoute par les dirigeants de la junte du CNRD) réclament un dialogue avec les dirigeants de la junte pour une conduite consensuelle de la Transition, la libération des détenus politiques (Foniké Menguè, Ibrahima Diallo, Billo Bah... ), l'arrêt de l'immixtion des dirigeants dans les procédures judiciaires, la déclaration des biens des dirigeants, la publication des membres de la junte du CNRD, etc.