Congo-Kinshasa: Surveillance de Monkeypox en RDC , Pêche et Elevage - La FAO passe à la vitesse supérieure !

Partenaire de taille du Ministère de Pêche et Elevage, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'Agriculture (FAO), s'est résolument engagée, aux côtés des autorités, à combattre le Monkeypox en République démocratique du Congo.

Tenez ! C'est dans ce cadre qu'elle a financé l'organisation, du 09 au 10 février dernier, d'un grand atelier qui a débouché sur la mise en place d'un Plan national de surveillance intégré de cette variole sur l'ensemble du pays. Cet atelier de deux jours, tenu au Laboratoire vétérinaire central situé à quelques encablures de l'Ex Mama Yemo, dans la commune de la Gombe, a été lancé par la Secrétaire Générale au Ministère de Pêche et Elevage, en présence du Docteur Brice Lafia, représentant de la FAO. Plusieurs experts venus de différentes provinces et cadres du Ministère de la Pêche et Elevage ont travaillé d'arrache-pied pour doter le pays de cet outil important.

Lors de ce premier jour, les participants ont discuté notamment autour du Draft 1 du Plan Monkeypox et la collecte des amendements et inputs. Le Docteur Prosper Kabambi, Chef de Division à la Direction de lutte contre les maladies animales et un des experts, en avait fait l'économie en ces termes : "Nous sommes ici réunis au laboratoire vétérinaire en vue de la validation d'un Plan de surveillance intégré de Monkeypox du côté de la santé animale qui regroupe aussi bien les animaux domestiques que les animaux sauvages.

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"Le Monkeypox est appelé autrement la variole du singe. Donc, c'est une maladie qui est caractérisée particulièrement par des pustules au niveau des mains et de la plante de pied. Ce qui ne se faisait pas voir dans la variole humaine. C'est une maladie qu'on appelle une zoonose qui peut se transmettre de l'homme à l'animal et qui est très dangereuse parce qu'elle est aussi mortelle".

A lui d'exprimer sa gratitude à la FAO, un des plus grands partenaires du Ministère de Pêche et Elevage, pour son soutien ô combien important dans cette grande bataille contre la propagation de Monkeypox en République démocratique du Congo. De même, il a salué l'accompagnement de l'Agence américaine de développement international (USAID), qui ne cesse de se démarquer par sa disponibilité à prêter main forte au secteur congolais de la Pêche et Elevage.

"Nous sommes un groupe d'experts venant de différents ministères et aussi de différents secteurs de la vie. Il y a par exemple ceux qui viennent du Ministère de la santé, de l'environnement et bien-sûr ceux qui viennent du Ministère de pêche et élevage. A côté de cela, nous avons aussi certains experts qui nous viennent des universités, notamment l'université de Kinshasa, la faculté médecine vétérinaire.

Mais, aussi, nous avons quelques collègues qui viennent du Maniema. Ils sont venus pour représenter le Maniema. C'est tous ces Experts là autour desquels nous sommes réunis dans cette salle afin d'échanger parce que, comme je l'avais dit au départ, le Monkeypox constitue un problème non seulement pour la santé humaine, mais aussi pour la santé animale. Et vous, les deux, l'homme et l'animal vivent dans l'environnement. Il fallait que tous les experts de ces différents milieux se retrouvent afin d'avoir la même approche dans la surveillance de cette maladie.

Cet atelier a été parrainé particulièrement par la FAO, qui est l'un des grands partenaires de notre Ministère. Mais, à côté de la FAO, il y a un projet, le projet Ectad, au sein de la FAO, qui bénéficie d'un soutien de l'Usaid. Donc, nous pouvons dire, directement la FAO et indirectement l'Usaid. Mais pour cet atelier et pour tous les travaux préliminaires, c'est la FAO, qui était le principal bailleur de fonds qui nous a soutenus", a expliqué le Docteur Prosper Kabambi..

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