De nombreux requérants de la ville de Bunia (Ituri) ont dénoncé, jeudi 16 février, la lenteur des opérations d'enrôlement des électeurs, en ce premier jour.

Ils ont ainsi invité la CENI à augmenter le nombre de ses agents afin de faciliter l'enrôlement surtout des malades ainsi que des travailleurs qui passent de longues heures dans les files d'attente.

" Au regard du nombre de machines, nous aurions voulu qu'on ajoute deux ou trois autres agents pour permettre que le travail évolue un peu plus vite ", a déclaré à Radio Okapi Aimé Malobi, un requérant.

Il s'est tout de même réjoui d'avoir obtenu sa carte d'électeur malgré la longue durée passée au centre d'enrôlement:

" C'est d'abord un sentiment de joie parce que vous savez que les élections approchent et dès qu'on a déjà cet élément entre la main, ça donne cette confirmation que vous allez voter. Nous appelons tous ces gens qui ne veulent pas jusque-là venir s'enrôler, ils doivent venir chercher la carte d'électeur parce que c'est un devoir civique ; nous devons en avoir pour nous permettre d'élire des dirigeants qui pourront nous diriger demain ".

A Bunia, les agents de la CENI appellent les requérants à recourir au système de pré-enregistrement mis en place par la centrale électorale qui permet aux requérants préenregistrer leurs identités sur leurs téléphones.

Une démarche qui ne facilite la tâche qu'à ceux qui ont les téléphones androïdes mais pas les autres, qui eux ont du mal parce qu'ils doivent remplir la fiche, estiment certains autres requérants.