Les routes nationales ne sont pas les seules à subir des dégradations avancées. Les rues et voies publiques dans la ville de Mahajanga se trouvent dans un état lamentable.
Surtout depuis les dernières crues provoquées par le cyclone Cheneso et les pluies saisonnières. La partie de l'asphalte devant le collège privé Saint-Gabriel à Tsaramandroso-ambony vers le temple réformé Ziona vaovao est menacée de dévastation et de destruction. Les eaux usées venant de l'établissement scolaire jaillissent par une dizaine d'excavations dans le mur de la clôture. Ces trous ont été intentionnellement percés pour évacuer ces eaux pluviales, depuis plus de trois années. Les responsables n'ont pas pensé à créer des canaux d'évacuation et c'est la voie publique qui en subit les conséquences.
Une grande inondation est observée sur 80 m lors des crues et des tas de boues recouvrent le goudron. C'est un véritable désastre. " Un nid-de-poule a commencé à se former en décembre, dû à l'agression des eaux. Aujourd'hui, le trou a plus de 80cm de diamètre. Le pire est à craindre et la chaussée finira bientôt par se délabrer, si les responsables de la commune urbaine de Mahajanga ne réagissent pas ", déplore le gérant d'un cybercafé situé devant le collège.
Trou
Un embouteillage monstre est observé, à longueur de journée, surtout pendant les heures de pointe, vers 11h30. La cause de cette perturbation de la circulation est en partie causée par la présence de ce trou au milieu de la voie. Depuis la réfection de la portion de la RN 54 menant à Tsaramandroso, il y a plus de six mois, la circulation des voitures venant d'Amborovy et d'Ambondrona est déviée vers Mahavoky-atsimo, pour déboucher sur le boulevard de Marcoz vers Tsaramandroso- ambony ou vers le Village touristique. La fréquence du trafic des véhicules a ainsi triplé sur cet axe. Les travaux de réhabilitation trainent beaucoup. Les usagers ont du mal à patienter. L'état de la route à partir du croisement du bloc administratif vers la Cour d'appel et jusqu'au rond-point du Village touristique, devant le siège de Logistique pétrolière à Antsahavaky est devenu très pitoyable, voire exécrable.