Congo-Brazzaville: Secteur informel

Il est évident que ni l'Etat ni les entreprises du secteur privé ne peuvent, à eux seuls, absorber le volume des jeunes issus chaque année du système éducatif classique.

La réalité étant telle, le gouvernement congolais envisage, avec l'appui des acteurs privés et des partenaires au développement, d'œuvrer à l'amélioration du cadre juridique légal qui vise à formaliser les entreprises informelles.

La mise en place d'un tel dispositif spécifique renforcera l'impact de diverses initiatives en faveur de l'insertion socio-économique des jeunes. Elle permettra une meilleure protection et donnera un avenir à cette jeunesse qui ne manque pas de dynamisme à travers l'élaboration d'une politique nationale de l'économie informelle pour mieux structurer les groupements coopératifs qui foisonnent à travers le pays.

Dans cet élan, la création d'un Fonds de microcrédit par les pouvoirs publics est à louer. Car l'environnement particulièrement contraignant favorise très peu l'émergence des entreprises informelles pourtant capables d'impulser le développement économique espéré.

Pourvoyeur d'emplois pour les jeunes, ce secteur tourne au ralenti et ne peut contribuer au produit intérieur brut national faute de soutien. La question étant aujourd'hui au cœur des préoccupations du gouvernement, mobiliser davantage des partenaires bilatéraux, multilatéraux et les organisations de la société civile reste un défi.

Un challenge que devra relever le ministère de la Promotion de la femme, de l'Intégration de la femme au développement et de l'Économie informelle au terme des premières assises nationales organisées récemment à Brazzaville.

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