Des salles de classe provisoires sont mises en place par l'UNICEF dans les zones les plus impactées par le cyclone Cheneso. C'est une mesure d'urgence en attendant la réhabilitation des infrastructures scolaires.
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C'est le nombre d'infrastructures scolaires endommagées après le passage du cyclone Cheneso à Madagascar au mois de janvier. La majorité de ces écoles ne sont pas encore réhabilitées. C'est le cas pour la Circonscription scolaire (CISCO) de Marovoay dans la région Boeny où 65% des infrastructures sont entièrement ou partiellement détruites. " Nous attendons encore les organisations du ministère central pour le démarrage des travaux de réhabilitation. Nous ne pouvons plus utiliser certaines salles de classe. Faute d'infrastructure, les cours sont dispensés dans le logement des enseignants ou dans les magasins de stockage ", selon le chef de cette CISCO, Soalanto Rasimbola. Elle a également noté dans la foulée qu'à cause du manque d'infrastructures, le programme scolaire est perturbé et des cours sont dispensés les mercredis après-midi et toute la journée du samedi. Mais malgré ce manque, des efforts sont déployés pour que les cours des élèves en classe de T5 ne soient pas interrompus.
Appui
Pour permettre aux élèves de retourner à l'école après le cyclone, le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) apporte son soutien dans les zones fortement impactées par le cyclone Cheneso. C'est le cas pour Boeny , Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Andrefana et Analanjirofo. Plus de 20 000 élèves vont travailler dans des salles de classe provisoires en tarpaulins ou en tentes avec différents kits et fournitures. L'EPP Tsimahajao dans la Cisco de Marovoay, région Boeny figure parmi les établissements bénéficiaires de ces kits dont la remise officielle s'est tenue hier. " Grâce au "school in box" composé de fournitures scolaires remis par l'UNICEF comme les cahiers, craies, stylos, équerres, crayon, rapporteur, ardoises, règles graduées vont beaucoup aider les élèves dans leur scolarité. La perte des fournitures scolaires durant le cyclone a compromis les droits fondamentaux des élèves comme l'impossibilité d'aller à l'école ", explique à son tour le directeur de cette EPP, Richard Rakotomalala.