Les leaders de Bby sont déterminés à apporter leur soutien à leur camarade de parti Mame Mbaye Niang dans l'affaire des 29 milliards du Prodac qui l'oppose au président du Pastef Ousmane Sonko. Face à la presse hier, jeudi 16 février, après le renvoi du procès, le Ministre Abdoulaye Seydou Sow et ses collègues du gouvernement Pape Malick Ndour, Mame Mbaye Niang, Mbaye Ndiaye et le député Farba Ngom ont invité leurs militants notamment les jeunes à se mobiliser et faire face à Ousmane Sonko.
" L'heure est grave et nous devons être dans des postures de combat. Nous sommes témoin de l'irresponsabilité politique et de l'immoralité d'Ousmane Sonko ". Cette invite est du Ministre de l'Urbanisme Abdoulaye Seydou Sow. Il s'exprimait hier, jeudi 16 février lors d'une conférence de presse après le renvoi du procès. " Cet homme a renoué avec ses pratiques. Il n'excelle que sur une chose : injures, menaces, défiances quotidiennes. Cet homme a fini par insulter les marabouts du pays, il a jeté le discrédit sur la justice et cherche à s'en prendre aux institutions de la République. Il a traité les magistrats de lâches. Les magistrats regroupés au sein de l'Union des magistrats sénégalais doivent sortir et laver leur honneur ", lance-t-il. Selon lui, Ousmane Sonko ambitionne de brûler le pays. " On ne le laissera pas faire.
C'est pour cette raison que Mame Mbaye Niang ne va pas reculer. Il ne lâchera pas l'affaire. Il ira jusqu'au bout et nous allons l'accompagner ", a martelé Abdoulaye Saydou Sow. Allant dans le même sens, le Ministre de la Jeunesse Pape Malick Ndour soutient : " Sonko parle de complot, dans l'affaire de viol. Il n'a pas d'arguments dans l'affaire Prodac et veut politiser la chose. Désormais, ce sera œil pour œil. L'État de droit va triompher. Sonko affirme que les mamans de ceux qui vont mourir vont enfanter à nouveau, mais nous lui rétorquons que s'il meurt, on va hériter de ses femmes". Le Ministre d'Etat Mbaye Ndiaye affirme pour sa part que l'APR est aux côtés de Mame Mbaye Niang pour cette lutte qui devait être seulement judiciaire, mais qui a viré en politique, parce que l'autre partie n'a pas de preuves. " Nous sommes un parti de paix, nous avons pris le pouvoir dans la paix, le président est un homme de paix, mais nous savons faire face ", a averti le ministre d'État.