Présents à Addis-Abeba pour participer au 36e sommet de l'Union africaine (UA), les ministres en charge des Affaires étrangères du Burkina Faso, de la République de Guinée et du Mali ont plaidé pour la levée des suspensions de leurs pays auprès du président de la Commission de la CEDEAO, Omar Aliou Touray et du président entrant de l'UA, le président comoriens Azali Assoumani.
Selon les services de communication du ministère burkinabè des Affaires étrangères, le Gambien Omar Aliou Touray, a laissé comprendre qu'indépendamment de l'initiative tripartite des ministres des Affaires étrangères, des démarches importantes sont déjà entreprises par la CEDEAO pour apporter plus de réconfort aux pays confrontés aux défis sécuritaire et humanitaire. Tandis que le président de l'Union des Comores, Azali Assoumani, qui prendra la tête de l'UA à l'issue de ce sommet a manifesté une volonté d'entreprendre une mission de terrain au Burkina Faso et au Mali dès sa prise de fonction, et cela dans l'esprit d'une Afrique unie et solidaire.
" Le message est le même, la levée des mesures de suspension des pays en Transition qui restent membres de l'UA et de la CEDEAO et honorent toujours leurs cotisations " a indiqué la cheffe de la diplomatie burkinabè.
Les trois diplomates burkinabè, guinéen et malien soutiennent ne pas vouloir de complaisance de la part des institutions sous régionales et africaines, d'autant plus que leurs textes prévoient des mesures de sanctions, mais disent estimer que le contexte sécuritaire et l'intérêt des populations doivent prévaloir dans les circonstances actuelles.