En tournée dans le Sénégal oriental, dans le cadre du " Motalli Yéene ", le président du mouvement Taxawu Sénégal, a réagi suite aux scènes de violences perpétrées contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de retour, hier au tribunal, après le renvoi de son procès pour diffamation l'opposant au ministre Mame Mbaye Niang.
" Depuis 11 ans, les dérives du pouvoir en place font peser de lourdes menaces sur les libertés publiques et les droits fondamentaux des sénégalais ", a écrit sur sa page Facebook, le président Khalifa Sall.
Selon l'ancien maire de Dakar, " Rien n'explique, ni ne justifie la violence exercée par les forces de l'ordre sur le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dont le tort est de revendiquer sa liberté de mouvement ".
En revanche, Fulmine-t-il " Face aux agressions perpétrées contre les opposants, l'impérieux devoir de protection de la République s'impose à nous. Nous tiendrons le pouvoir responsable des conséquences qui découleront de ces exactions qui sapent les fondements de l'Etat de droit. "
Pour rappel rappel, le président du parti Pastef a été essuyé de gaz lacrymogènes, hier, jeudi, à son retour du tribunal, où il déférait à une convocation du juge, dans son procès pour diffamation, qui l'oppose au ministre Mame Mbaye Niang. Il été également contraint d'aller tenir sa conférence de presse au niveau de son Siège.