La société civile, les partis politiques ainsi que les confessions religieuses de l'Equateur sollicitent à l'unanimité, dans leur mémorandum adressé à la CENI, une seconde prolongation de 30 jours, des opérations d'enrôlement et d'identification des électeurs.
Cette requête des forces vives et des politiques de la province ressort de l'évaluation menée au cours d'une tribune d'expression populaire, organisée par la commission diocésaine Justice et Paix de Mbandaka-Bikoro (Equateur).
Pour ces organisations, malgré les 25 jours supplémentaires accordés par La CENI, environ 40 % des personnes en âge de voter n'ont pas encore obtenu leurs cartes d'électeurs.
" Ce 17 février, jour prévu pour la clôture de ces opérations, une grande partie de la population à travers la province, n'est pas parvenue à s'enrôler faute de la CENI. Nous demandons à la CENI de prolonger d'au moins un mois ces opérations à travers toute l'étendue de la province de l'Equateur, en augmentant le nombre des machines, et en disponibilisant des machines qui ne tomberont pas régulièrement en panne. Faute de quoi, nous allons croire à un complot ourdi contre notre province et tirer les conséquences qui s'imposent", a déclaré le porte-parole de ces organisations, devant le bureau de la CENI à Mbandaka.