Les dates des deux tours de l'élection présidentielle sont fixées et la HCC a donné son aval.
C'est maintenant le conseil des ministres qui va en faire l'annonce officielle. Tous les acteurs de la vie politique sont maintenant prêts à affronter cette échéance, mais il reste plusieurs étapes à franchir pour que cette élection soit libre et transparente comme le souhaite l'ensemble de la communauté internationale. Une partie importante de l'opinion n'est pas en reste, réclamant la révision du code électorale et l'accélération des inscriptions des électeurs sur les listes électorales.
Une élection aux résultats acceptés par tous les acteurs
Tout le monde semble s'accorder sur la nécessité de la tenue des différentes élections aux dates annoncées. Mais une fois l'unanimité trouvée, les avis diffèrent sur la manière dont elles vont se dérouler. Une partie importante de l'opinion souhaite que les erreurs du passé ne soient plus renouvelées. Les membres de la société civile sont les premiers à monter au créneau pour demander une révision du code électoral.
Ils affirment qu'il y a suffisamment de temps pour le faire. Ils avancent que la prochaine session de l'assemblée nationale peut permettre l'examen de ce code et la mise en place de dispositions nécessaires pour que les abus constatés auparavant n'aient plus lieu. Le problème du mode de financement de la campagne de certains candidats a été régulièrement évoqué.
Ils disposaient d'un fonds de campagne dont le montant était exorbitant . Se posait la question de la contrepartie de cette générosité de leurs contributeurs. C'est au niveau de la loi que devra être fixé le cadre de ces financements. Les soupçons de fraude électorale générés par l'existence des doublons lors des élections précédentes ne doivent plus exister si les inscriptions sur les listes électorales se déroulent de manière transparente et sans accrocs. Ce sera alors une élection dont les résultats seront acceptés par tous.