Addis — Le 36e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'Union africaine (UA) s'est ouvert ce samedi, à Addis-Abeba, en Éthiopie, par le transfert de la présidence tournante de l'organisation au chef de l'État des Comores, Azali Assoumani, de 64 ans.
Le chef de l'État des Comores succède à Macky Sall, président de la République du Sénégal, qui a achevé aujourd'hui son mandat.
Dans son discours, le nouveau président de l'UA a considéré la paix, la sécurité, le commerce inter-africain, la transition énergétique et la bonne gouvernance comme ses priorités.
Il s'est également engagé à travailler avec tous les pays membres au cours de son mandat et a rendu hommage aux pères fondateurs de l'UA.
Il s'est félicité de la confiance placée dans son pays dans la présidence tournante de l'organisation continentale, notant qu'avec cet acte, il était clair que tous les pays, quelle que soit leur taille, ont les mêmes droits et devoirs.
Il a souligné le travail effectué par son prédécesseur, essentiellement dans la création d'hypothèses pour que l'Afrique puisse bientôt rejoindre le groupe du G20.
Pour sa part, le président Macky Sall a souhaité à son successeur une présidence réussie, avant de remercier les États membres de l'UA, ainsi que le Cabinet de l'UA, pour leur soutien pendant son mandat.
Le président du Sénégal a énuméré, tout de même, "quelques réalisations" sous sa présidence de l'Union, à savoir, l'autonomisation économique des femmes et des jeunes, le renforcement de la démocratie et de la bonne gouvernance, de même que la pacification des conflits sur le continent.
Le président sortant de l'UA a salué, à cette occasion, les efforts que le président de la République d'Angola, João Lourenço, déploies pour la pacification du conflit entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.
Il s'est dit préoccupé par la progression du terrorisme sur le continent, la persistance des conflits (anciens et nouveaux) et la résurgence des changements anticonstitutionnels.