La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a officiellement clôturé les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans la partie ouest du pays. Lancées le 24 décembre 2022, elles devaient se terminer le 23 janvier 2023. Après évaluation, suite à divers problèmes, 25 jours supplémentaires ont été ajoutés. Ce délai a expiré vendredi 17 février. Quel est le bilan de cette phase cruciale du processus électoral qui concernaient dix des 26 provinces du pays ?
Pour ces dix provinces, la Céni attendait plus de 18,6 millions d'électeurs enrôlés. En fin de course, elle a pu enregistrer un peu plus de 14,2 millions de personnes, soit 76% du total attendu.
Le taux le plus haut concerne la ville de Kinshasa avec 84%, c'est-à-dire plus de 4,5 millions d'inscrits sur les 5,4 millions espérés. La capitale congolaise est aussi la zone qui connaît le moins de problèmes logistiques et techniques comparativement aux autres provinces. En dépit de sa situation, vendredi 17 février, de longues files d'attente étaient encore visibles devant les centres d'inscription de Kinshasa.
Lenteurs, insuffisance des matériels, pannes... Diverses difficultés de fonctionnement ont été rencontrées, y compris ces dernières semaines, rapportent les observateurs dans certains centres. Ainsi, la Céni annonce qu'une période de récupération sera accordée selon les cas.
La situation est plus difficile pour Kwamouth. Ce territoire de la province du Mai-Ndombe, qui tente de sortir des violences communautaires, n'a toujours pas lancé les opérations d'enrôlement des électeurs. Pour les mêmes raisons, au moins 24 centres de la commune de Maluku, à Kinshasa, n'ont pas non plus ouvert.
De plus, aucune programmation précise n'a été communiquée pour ces zones. La Céni a simplement annoncé que les centres d'inscription concernés seront ouverts progressivement selon l'évolution de la situation sécuritaire.